Rescapée des attaques antichrétiennes survenues en janvier au Niger en raison de la publication d’une caricature du prophète Mohammed dans Charlie Hebdo, une religieuse, réfugiée en Côte d’Ivoire, revient sur les émeutes qui ont failli lui coûter la vie et évoque ses raisons d’espérer.
Elle s’oppose fermement à ce que son nom et même celui de sa congrégation apparaissent. Parce qu’elle a « peur », parce qu’elle « ne comprend pas ». Deux mois après avoir vu son couvent du Niger saccagé par Boko Haram, la religieuse masque la gravité de son histoire derrière quelques éclats de rire.
Désormais réfugiée en Côte d’Ivoire, avec les autres sœurs de sa communauté, elle revient sur ces minutes durant lesquelles « tout s’est effondré ». Elle décrit une attaque rapide, très organisée, deux jours après la publication, en France, d’un numéro de Charlie Hebdo illustré par une caricature du prophète Mohammed.... suite de l'article sur Autre presse