Le Niger a affirmé jeudi avoir tué plus de 200 combattants de Boko Haram au cours de l'offensive terrestre et aérienne menée depuis dix jours par son armée et celle du Tchad dans le nord-est du Nigeria.
Un total de 228 membres du groupe islamiste nigérian ont été tués, tandis que des chars, des véhicules et des dizaines de motos leur appartenant ont été détruits, selon un communiqué de l'armée nigérienne lu à la télévision publique par son porte-parole, le colonel Moustafa Ledru.
"On déplore un mort et 8 blessés" du côté des forces de sécurité nigériennes, ajoute le texte.
Les bilans communiqués par les pays combattant Boko Haram (Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger) sont souvent très défavorables aux islamistes, sans qu'il soit possible d'obtenir un état des pertes humaines venant d'autres sources, aucun acteur tiers (ONG, ONU) n'étant présent dans les zones de combat.
Des milliers de soldats nigériens et tchadiens, massés depuis près de deux mois dans le sud-est du Niger, mènent depuis le 8 mars une offensive dans le nord-est du Nigeria, frontalier, considéré comme le fief des insurgés.
L'opération baptisée "Opération Maï Dounama", du nom d'un empereur de Borno (Nigeria) du 13e siècle, vise à "détruire" les bases de Boko Haram proches du Niger, a expliqué le colonel Ledru.
Elle se poursuivra jusqu'à "la sécurisation du bassin du Lac Tchad", a-t-il assuré.... suite de l'article sur Jeune Afrique