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Proposition d’un gouvernement nationale Zaki court toujours derrière Mahamane Ousmane
Publié le vendredi 12 juillet 2013   |  Le Monde d’aujourd’hui


Mahamane
© Autre presse par DR
Mahamane Ousmane, l`ancien président nigérien


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En prélude à la formation d’un gouvernement nationale, le président de la République Issoufou Mahamadou ne désarme pas.

Il a fait de cette démarche un combat personnel et continue les contacts avec l’opposition qu’il veut à tout prix voir intégrer ce gouvernement. Dans cette optique, on le sait déjà, il a reçu le chef de file de l’opposition M. Seini Oumarou, mais aussi l’ancien président de la République, M. Tandja Mamadou. La rencontre la plus inattendue, selon l’avis des Nigériens, c’est celle qui a eu lieu entre le président Issoufou et l’ex président de la République et de l’assemblée nationale, Mahamane Ousmane, il y a quelques jours. Une rencontre, selon nos informations, qui a tourné au tour de quatre (4) points.

Le premier point sur lequel les deux leaders politiques ont échangé est celui de la situation économique du pays. A ce sujet, le président de la République apprendra à Mahamane Ousmane que tout va pour le mieux, puisque le pays se porte bien. Une affirmation à laquelle Mahamane Ousmane, manifestement surpris, s’est empressé à lui demander si tel est le cas pourquoi les Nigériens végètent dans une pauvreté ambiante, pourquoi pleurent-ils et se plaignent-ils. ? Ce à quoi Issoufou Mahamadou a répondu que les Nigériens sont comme ça.

Autrement dit, les Nigériens refusent d’apprécier à leurs justes valeurs, les prouesses de son régime. La situation sécuritaire de notre pays a constitué le second point débattu lors de ces discussions. A ce niveau, le président Issoufou Mahamadou a rassuré son interlocuteur que tout est sous contrôle, que ce qui s’est passé à Agadez et à Arlit ne se reproduira plus jamais dans notre pays. En un mot, la situation sécuritaire est entièrement maîtrisée. Le point essentiel de cette rencontre reste incontestablement la discussion au tour de l’adhésion de Mahamane Ousmane et de ses partisans dans le gouvernement d’ nationale.

Pour cela, le président Issoufou Mahamadou aurait fait une proposition alléchante à son interlocuteur, celle de lui offrir des portefeuilles ministériels clés. Face à cette invite, le président de la CDS Rahama ne manquera pas de rappeler au président Issoufou qu’il est à l’opposition et que par conséquent, il ne saurait être pour lui de rentrer dans la mouvance présidentielle. Mieux, Ousmane, en s’appuyant sur le début de leur entretien à travers lequel le président Issoufou affirmait que ‘’tout va pour le mieux, le pays se porte bien’’, se demande pourquoi malgré ce succès, veut-on les amener dans un gouvernement d’ nationale ?

Est-ce que cela signifierait qu’ils ont échoué ? Question à laquelle le président Issoufou rétorque : ‘’Mu bamu kassa ba’’. Fort de cette réponse, Ousmane conseilla alors au président Issoufou de continuer alors son règne. Toujours à propos de ce gouvernement d’ nationale, Mahamane Ousmane aurait dit oui, mais à condition que l’assemblée Nationale soit dissoute et que des élections législatives anticipées soient organisées par ce gouvernement d’ nationale. Pour lui, c’est seulement après les élections qu’on pourra parler d’alliance. Enfin, comme il fallait s’y attendre, le dernier point de cette rencontre est incontestablement l’affaire Abdou Labo et la CDS Rahama.

A ce niveau, M. Mahamane Ousmane aurait dit que c’est le président Issoufou qui est à la base de tous les problèmes de la CDS-Rahama. Ce dernier aurait ouvertement exprimé à Ousmane ses mécontentements du fait du transfert de cette affaire devant la juridiction de la CEDEAO. Face à la promesse du président Issoufou de conduire une médiation en vu d’une réconciliation entre les frères des deux bords de la CDS Rahama, Mahamane Ousmane n’a pas exprimé d’objection, mais a-t-il précisé, la procédure poursuivra son cours normal.

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