Au 3ème jour des compétitions pour la conquête du Sabre national de lutte traditionnelle, il ne restait plus, après les combats d’hier après-midi, que 14 lutteurs invaincus dont un (1) pour Agadez, un (1) pour Dosso, deux (2) pour Diffa, deux (2) pour Maradi, trois (3) pour Niamey, deux (2) pour Tahoua, un (1) pour Tillabéri et deux(2) pour Zinder.
Les explications entre les lutteurs de Tillabéri et ceux d’Agadez se sont soldées par une victoire nette de l’équipe d’Agadez qui a obtenu huit victoires contre deux (2) pour Tillabéri. C’est ainsi que Nakongo (Agadez) a battu Soumi Haliou (Tillabéri) ; Maman Issa (Agadez) a battu Issiakou Sangami (Tillabéri) ; Saley Daouda (Tillabéri) a battu Ali Ayouba (Agadez) ; Abdel Kader Adamou (Tillabéri) a battu Ousseini Habou (Agadez) ; Kabir Chaibou (Agadez) a battu Lawali Issoufou (Tillabéri) ; Laminou Maïdaba (Agadez) a battu Amouda Téra (Tillabéri) ; Mahamadou Babba (Agadez) a battu Oumarou D. Reni (Tillabéri) ; Salifou Ouza (Agadez) a battu Sabiou Malam (Tillabéri) ; Sani Sarki (Agadez) a battu Ayouba Godia (Tillabéri); Saïdou Dan Oudawa (Agadez) a battu Girgui Dan Talata (Tillabéri).
En deuxième combat dans la matinée d’hier, Tahoua a disposé de Niamey par le score de 6 à 4. Ainsi, Sabo Abdoulahi (Niamey) a battu Idi Chirgania (Tahoua) ; Souley Rabagardama (Tahoua) a battu Inoussa Allassane (Niamey) ; Ibrahim Issoufou (Niamey) a battu Issoufou Gada (Tahoua) ; Ouché Abdou (Tahoua) a battu Oumarou Ibrahim (Niamey) ; Boubacar Yacouba (Niamey) a battu Mahamadou Bouzou (Tahoua) ;
Yacouba Adamou (Niamey) a battu Yahaya Kaka (Tahoua) ; Chaibou Gambo (Tahoua) a battu Adamou Abdou (Niamey) ; Issoufou Illa (Tahoua) a battu Harouna Ali
(Niamey) ; Mahamadou Anafi (Tahoua) a battu Yaou Djadi (Niamey) ; Lawali Dan Tambaye (Tahoua) a battu Mahamadou Abdoulkarim (Niamey).
Selon Elhadj Halirou Bakoye, l’un des plus expérimentés de la jeune génération des chroniqueurs en lutte traditionnelle, ces trois dernières journées ont été marquées par des chutes extraordinaires telles celles de Laminou Maïdaba (Agadez) ou encore Harouna Abdou (Tahoua). Pour Elhadj Halirou Bakoye, certaines chutes s’expliquent par le manque d’entraînements constants. Et de citer le cas de Moumouni Boureima de Dosso, un lutteur qui ne s’entraîne que quelques jours avant les compétitions. Souvent aussi, explique Halirou Bakoye, les ligues sont en cause notamment dans les transferts de lutteurs. Pour lui, il n’y a pas d’innovations majeures par rapport aux éditions précédentes. Cependant, a fait remarquer le célèbre chroniqueur, il faut noter l’initiative de la Fénilutte qui, avec la Coupe Balla Harouna, a essayé d’animer les différentes arènes de notre pays. Maradi, note Halirou Bakoye, a un peu préparé la relève mais malheureusement, à la 2ème journée, tout a semblé tomber dans l’eau surtout par rapport à la première journée où cette jeune équipe a produit des résultats spectaculaires.