C’est le lundi 15 juillet dernier que les travaux de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre du mois de juillet 2013 ont débuté.
Abdourahamane Ousmane, qui a présidé l’ouverture des travaux de cette session ordinaire a indiqué que cette session aura à exécuter un agenda chargé. En effet, cette session qui durera cinq (5) jours aura à traiter huit (8) points essentiels.
Adoption du procès-verbal de la session précédente, émission d’un avis, à la demande du gouvernement, sur le projet de loi régissant la publicité au Niger d’une part et l’examen et l’adoption du projet de délibération déterminant les conditions d’attribution et de retrait de la carte de presse du journaliste professionnel, d’autre part.
Il sera aussi question de la désignation des représentants du CSC au Comité technique chargé de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition vers la télévision numérique terrestre et de la mise en place deux groupes de travail.
cette session procédera aussi à l’examen des dossiers de candidature au Conseil de presse; à l’élaboration du projet de budget de la 7ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, communément appelée CIRCAF que le Niger va accueillir à la fin du mois de novembre 2013, l’adoption de la délibération fixant les conditions de délivrance, de renouvellement et de retrait de la carte de presse.
Le président du Conseil Supérieur de la Communication, Abdourahamane Ousmane, a aussi fait un long développement sur la mise en place du Conseil de presse, l’organisation de la 7ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique.
Pour le 1er point, le Président du CSC a rappelé que la date limite de dépôt de candidature est fixée au mardi 23 juillet 2013. Le conseil de presse est un dispositif indispensable voire incontournable de la régulation. C’est un organe consultatif, crée auprès du CSC, composé exclusivement de journalistes professionnels.
Ce tribunal de pairs a pour principales attributions de : veiller au respect de la Charte des Journalistes professionnels du Niger ; relever tout manquement à la déontologie observé au niveau des médias et d’en aviser le CSC ; d’auditionner les responsables des organes de presse ou les journalistes dans le cadre du traitement des plaintes ou de saisine d’office du CSC et de dresser un rapport; de proposer au CSC des sanctions en cas de manquements à la déontologie ; de donner un avis pour la délivrance et le retrait de la carte de presse du journaliste professionnel.
« Sans Conseil de presse, le CSC est pour ainsi dire désarmé, car il ne peut donner suite ni aux plaintes émanant des citoyens, ni à ses propres saisines d’office », a indiqué le Président du CSC.
Le conseil de presse est, en principe, ouvert à tous les journalistes en activité, qui remplissent les critères fixés par décision du CSC.
Evoquant la question de la délivrance de la carte de presse du journaliste professionnel, Abdourahamane Ousmane a indiqué qu’elle est gratuite et procure des avantages à son détenteur, dans l’exercice bien sûr de son métier.
Il a alors invité l’ensemble des professionnels - du secteur public et privé - à renouveler ou à se faire délivrer leur carte de presse. Car elle sera, dans les prochains jours, « la seule porte d’accès ou d’exclusion au métier de journaliste au Niger. Cette carte de presse sera aussi l’instrument privilégié par lequel le CSC compte assainir le secteur de la presse : seuls ceux qui ont la carte de presse seront autorisés à exercer librement la profession ; ceux qui l’ont et qui ne respectent pas les règles cardinales de la profession se la verront retirer ; et ceux qui ne l’ont pas seront contraints d’aller exercer un autre métier que le journalisme », a-t-il averti.