Lors du Conseil des ministres tenu le vendredi 12 juillet dernier, les autorités nationales ont attribué un permis de recherche de charbon et des substances connexes et un autre pour la recherche de l’or et de substances connexes, respectivement à une entreprise nigériane et à une société de droit nigérien.
Le premier permis pour des recherches de charbon et substances connexes dans la région de Tahoua et de Tchintabaraden a été attribué à la société Bokir international (Nigeria), filiale du groupe Dangoté, avec un capital d’un milliard de naira, soit trois milliards de francs CFA.
La société Bokir international s’engage, entre autres, à investir dans les trois ans suivant la signature de la convention, un montant de 4,6 millions de dollars, de respecter toutes les dispositions prévues par la loi minière notamment la possibilité pour l’Etat de participer au capital de la société d’exploitation jusqu’à hauteur de 40% dont 10% de participation gratuite et 30% à souscrire en numéraire ou en nature.
Elle s’engage également à créer une vingtaine d’emplois pendant la période de validité du permis et à contribuer au développement local des communes en participant au financement des infrastructures collectives et des projets de développement communautaires dans sa zone d’intervention.
Le second projet porte sur la convention minière entre le Niger et la société Niger Mines et Services pour le permis de recherches pour or et substances connexes dans la région de Tillabéry (département de Torodi) sur le périmètre "Koroufa" d’une superficie de 477,1 km2.
La société dont le siège est établi à Niamey est une société de droit nigérien avec capital social d’un million de francs CFA.
La société Niger Mines et Services s’engage à investir dans trois ans suivant la signature de la convention 3,2 millions de dollars pour mettre en évidence des cibles afin de prouver l’existence de gisements d’or et de substances connexes, exécuter sur le périmètre le programme de travaux de recherches, respecter toutes les dispositions prévues par la loi minière, créer une vingtaine d’emplois et à contribuer au développement local des communes en participant au financement des infrastructures collectives.