Décidément dans ce pays, les mauvaises pratiques ont la vie dure. En effet, malgré l'existence des textes réglementaires en la matière, les escrocs et autres acabits sans foi ni lois continuent de défier l'autorité et de narguer les pauvres populations sur le dos desquelles ils vivent et prospèrent dans leur basse besogne.
De quoi s'agit-il, à Maradi, capitale économique de notre pays, chaque fonctionnaire affecté dans la localité est un potentat éventuel en puissance, qui se comporte comme John wayne dans le Far west. Il vit sur le dos des populations, grâce à un système d'exploitation et d'extorsion de fonds. Le dernier de ces cowboys en puissance serait un magistrat du tribunal des grandes instances régional de Maradi. Ce magistrat qui est censé être le dernier rempart contre l'abus et la glaive de la justice, se comporte comme un escroc vivant opportunément sur le dos des populations.
A chaque occasion, il fabrique et abuse du faux pour soustraire l'argent aux pauvres maradaouas. Sa dernière trouvaille, c'est l'organisation de la tenue des assises du tribunal. Alors que l'Etat a débloqué entièrement les frais d'organisation d'un tel événement jusqu'au franc près, même en incluant les témoins réels et imaginaires, ce magistrat du tribunal a écrit une lettre qu'il adressé aux commerçants et autres fortunés de la ville pour demander leur contributions (voir fac similé). Cette même lettre a été adressée aux projets, sociétés de la place et autres services , toujours dans le même cadre. Trop c'est trop. Le gouvernement a crée une ligne verte pour lutter contre les magistrats indélicats, la Halcia a été également créée dans ce sens, alors ces deux organes doivent s'en saisir de cette affaire pour mettre hors d'état de nuire cet escroc des temps modernes.
D'après des opérateurs économiques victimes de ses harcèlements, pour un oui ou pour un non, le magistrat malfrat, vous invite à son bureau ou débarque chez vous, en disant qu'on lui a dit qu'à Maradi, il ya l'argent, alors que lui, jusqu'à présent il n'a rien vu. Pire en cas de procès ou de litige contre un riche, vous êtes automatiquement perdant.
M. Le Président de la République, M. le Garde des Sceaux au secours.