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La compagnie SONEF interdite
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Le Républicain




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Lors du conseil des ministres extraordinaire du mardi dernier, des instructions ont été données au ministre des Transports pour suspendre les activités de la compagnie de transport Sonef au Niger pour des "questions sécuritaires". On n’a pas besoin de beaucoup de réflexions pour comprendre que cette mesure de suspension de la compagnie est liée à l’état de guerre qui prévaut au Mali. Elle vise à prévenir d’éventuelles infiltrations des éléments des groupes terroristes et islamistes sur notre sol. A l’évidence, si le gouvernement a ciblé spécifique-ment ladite compagnie dans la multitude qui opère au Niger, c’est qu’il y a anguilles sous roche. Mais le renforcement du contrôle aux postes frontaliers doit être très rigoureux avec les autres opérateurs et les véhicules particuliers à présent que les hostilités sont engagées pour bouter les terroristes et les Jihadistes du Sahel.

LA VIE DES OTAGES OCCIDENTAUX EN DANGER

La vie des quatre otages français, employés du groupe Areva, détenus par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) depuis plus de deux ans dans les montagnes du nord Mali, est inévi-tablement en danger avec l’intervention militaire en cours dans le pays. En guise de représailles contre les bombardements de l’aviation militaire fran-çaise visant à réduire les capacités opérationnelles des groupes islamistes et terroristes, il n’est pas exclu que ces derniers se vengent sur les otages. En Somalie, c’est ce qui est arrivé avec l’otage français détenu par les Shebab à la suite de l’échec de l’opération commando visant sa libération. Dans ce contexte trouble, les Occidentaux vivant en Afrique doivent redoubler de beaucoup de vigilance et limiter leurs déplacements. Les prises d’otages per-pétrées en Algérie par AQMI, en réac-tion notamment à l’intervention militaire au Mali, annoncent en tout cas les couleurs de cette guerre non classique.

LE HAUT REPRÉSENTANT DE L’UA POUR
LE MALI ET LE SAHEL À NIAMEY

En mission de travail à Niamey, le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel a annoncé l’accélération des aspects qui sont du ressort de l’Union dans le cadre de l’intervention militaire imminente de la CEDEAO au Mali, "notamment l’organisation de la conférence des chefs d’Etat, les requêtes de soutien auprès des pays non membres de la CEDEAO et la réunion rapide du groupe international de soutien". L’ancien chef d’Etat burundais, Pierre Buyoya, a déclaré être "venu à Niamey pour discuter avec le président de la République sur la situation au Mali, en particulier les derniers développements " nés de la progression "des groupes terroristes vers le sud et l’intervention française, qui ont provoqué l’accélération de tout ce qui était prévu pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale", a rapporté la même source. "Je tenais aussi à consulter le président de la République sur les aspects de ma mission qui concernent le Sahel. Notre entendement, c’est que l’union africaine et la communauté internationale devaient aider le Sahel à faire face aux défis de sécurité mais aussi de développement", a indiqué Buyoya.

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