Le gouvernement a accordé mercredi plusieurs permis de recherches minières sur le territoire national à des sociétés nigérienne et étrangère.
La première convention concerne la société canadienne "Greencastle Resources Inc" pour les permis de recherches "EMI LULU 8" et "EMI LULU 11" pour or, métaux de base, métaux précieux, terres rares, charbon et uranium, dans le département de Bilma, région d'Agadez (extrême nord), dont les superficies respectives sont de 498,2 km² et de 488,2 km².
Selon les clauses de cette convention, "la société s'engage entre autres, à investir dans les trois ans suivant la signature des montants minimum égaux à 2 005 000 dollars américains pour chaque permis afin de mettre en évidence des cibles et mener toute activité nécessaire au développement de ces cibles et de prouver l'existence de gisements d'uranium, du charbon, d'or, des métaux de base, des métaux précieux et de substances connexes", et à exécuter sur le périmètre, le programme de travaux de recherches nécessaires.
Elle doit également créer une trentaine d'emplois permanents, contribuer au développement local des communes concernées en participant au financement des infrastructures collectives et des projets de développement communautaire dans ses zones d'intervention.
La seconde convention a concerné l'Entreprise nigérienne de Recherches et d'Exploitations Minières (EREM) pour le permis de Petites Exploitations Minières "Tondi Kouaria", pour l'or dans la commune Rurale de Namaro, département de Kollo, dans la région de Tillabéry (ouest).
L'exploitation du gisement de Tondi Kouaria aura comme retombées, la création d'environ 100 emplois directs réservés en majorité au personnel nigérien.
En outre, elle va générer pour les cinq premières années des retombées fiscales pour l'Etat du Niger d'un montant de 73 379 997 dollars américains en termes de redevances minières, d'impôts sur les bénéfices, de taxes et redevances diverses et contribuera à l'amélioration des conditions de vie et au développement de la localité concernée, précise le communiqué du gouvernement nigérien.