Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Art et Culture

Education Nationale au Niger : Des actions multiples et multiformes pour mettre l’école nigérienne sur la voie du succès
Publié le vendredi 9 aout 2013   |  Le Sahel


Mme
© Autre presse par DR
Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim, ministre de l`Education Nationale, de l`Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Au Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, une année s’achève sur une note de satisfaction générale, et une autre se prépare avec beaucoup de sérénité ! En effet, la proclamation des résultats des examens de fin d’année scolaire dans tous les centres du pays, tout comme la tenue desdits examens aux dates initialement prévues dans la quiétude et la transparence requises, sont un motif de satisfaction pour le ministère en charge de l’Education Nationale, d’autant que des résultats acceptables, et même encourageants, ont été enregistrés au niveau du Primaire, du Secondaire et surtout des Ecoles Normales.

1. Au niveau CFEPD et CEPE/FA, sur 249.290 candidats présentés, 145.939 ont été déclarés admis. Le taux de réussite est de 58,54%.
2. Au niveau du BEPC, sur 84.520 candidats présentés, 39.559 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite est de 46,80%.
3. Au niveau des examens de l’ENI (CFEEN/CI et CFEEN/CIA, CAP/SS) :
CFEEN/CI : sur un ensemble de 204 candidats présentés, 203 ont été déclarés admis. Le taux de réussite est de 99,51% ;
CFEEN/CIA : sur 3.990 candidats présentés, 3.946 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 98,90% ;
CAP/SS : sur un ensemble de 347 candidats présentés, 347 ont été déclarés admis. Le taux de réussite est de 100%.
Sur l’ensemble des trois niveaux, tous cycles confondus, on enregistre un taux de réussite de 99,01%.
4. IFAENF : Sur un ensemble de 45 candidats présentés, 45 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 100%.
Au vu de ces résultats globaux définitifs, l’on peut dire aisément que le plus important est fait, car l’année scolaire 2012-2013 vient d’être sauvée jusqu’à la désillusion totale de certains imprécateurs de la dernière heure qui ont voulu d’une année totalement blanche, on ne sait dans quel intérêt.
Eh bien, puisqu’il s’agit de la situation de l’école nigérienne, pour se convaincre des faits, il est important et loisible, à notre avis, de relever en cette fin d’année scolaire les actions multiples et multiformes, ainsi que les réalisations qui on été menées par le Ministère depuis l’avènement de la 7ème République afin de renverser progressivement la tendance dans le cadre de l’organisation des années académiques ou scolaires, et celle de examens de fin d’ année.
L’Ecole étant la première des priorités du Président de la République qui a décidé d’y consacrer, en termes de ressources nationales, le quart du budget, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales s’est fait le devoir de prendre toutes les dispositions utiles afin d’assurer le bon déroulement de l’année scolaires 2012 -2013. Dispositions parmi lesquelles, on peut noter les actions majeures et indispensables : à savoir la construction des infrastructures et équipements scolaires, l’acquisition des fournitures et manuels scolaires, le recrutement des enseignants, la formation continue des enseignants ainsi que l’amélioration des rapports avec les partenaires sociaux du secteur.
S’agissant des manuels et fournitures scolaires, il a été mobilisé, au titre de la rentrée scolaire 2012 -2013 par l’Etat et ses partenaires, en termes de ressources financières, 3 milliards 509 millions 860 millions 894 FCFA. Ainsi sur le budget national, 2 milliards 200 millions 197 mille 764 francs CFA ont été débloqués pour l’ acquisition de plusieurs lots constitués de cahiers, de stylos, de boîtes de craies, d’ardoises, de livres et bien d’autres matériels scolaires.
Le Projet IDA a financé la mise en place des manuels de grammaire pour un coût total de 240 millions 976 mille 560 Francs CFA, et l’Agence Française de Développement, AFD, a pour sa part financé à hauteur de 1 milliard 068 millions 695 mille 570 francs CFA l’acquisition des fournitures scolaires et la mise en place de tables-bancs et de livrets du préscolaire.
En ce qui concerne le programme de construction des salles de classe, beaucoup de salles ont été construites en matériaux définitifs dans plusieurs écoles. Ce qui a, d’ailleurs, permis de réduire considérablement le nombre de salles de classe en paillotte au niveau national. Tout ceci est le résultat des énormes ressources qui ont été déployées par l’Etat depuis 2011. De même, dans le cadre de la programmation 2012, il ressort de la situation des infrastructures que le montant des marchés pour la construction de 3 000 salles de classe s’élève à plus de 26 milliards des francs CFA. Ces 3000 salles de classe sont réparties comme suit : 271 à Agadez, 321 à Diffa, 366 à Dosso, 444 à Maradi, 369 à Niamey, 419 à Tahoua, 366 à Tillabéry ; 444 à Zinder.
S’agissant du recrutement des enseignants, le gouvernement poursuit cette politique à deux niveaux: le recrutement des contractuels de l’Education Nationale et le recrutement des enseignants contractuels à la Fonction Publique. Par exemple, on note 3.900 enseignants contractuels intégrés à la Fonction Publique au titre de l’année 2011, et 1.900 enseignants au titre de l’année 2012. En ce qui concerne les enseignants contractuels, le ministère a recruté, pour l’année scolaire 2012 – 2013, 6.000 dont 5000 pour le primaire et 1000 pour le secondaire.

Au-delà de toutes ces actions, le gouvernement a, tout long de l’année, opté pour la politique d’un dialogue social avec les partenaires sociaux que sont les syndicats regroupés au sein de l’Inter Syndical des Travailleurs, ITN, en général, et des syndicats du secteur de l’Education en particulier. Pour ce faire, des négociations ont été engagées avec les partenaires sociaux afin de consolider et de promouvoir la sérénité au sein des services, et par la même occasion, pour assurer les conditions du bon déroulement de l’année en cours. Ainsi, dès le début de l’année, les pourparlers ont abouti à la signature de plusieurs protocoles d’accord.

Ainsi, on peut citer entre autres:
- le protocole d’accord signé le 24 décembre 2011 avec le Syndicat National des Enseignants du Niger SNEN ;
- le protocole d’accord signé le 31 décembre, avec la Coordination Nationale des Contractuels de l’Enseignement CNCE ;
- le protocole d’accord signé le 15 avril 2012 avec le Cadre Permanent de Réflexion et d’Action des Syndicats de l’Enseignement (CPRASE) ;
- le protocole additionnel signé avec le CPRASE le 30 mars 2013 ;
- le communiqué conjoint SNEN/ Gouvernement du 21 mai 2013.
Dans la perspective de conclure un pacte national sur la question de l’école, des efforts considérables ont été déployés par le gouvernement de la VIIème République en vue de la mise en œuvre desdits protocoles d’accord. La finalisation des recrutements des enseignants contractuels au titre de l’année 2011 et le lancement du processus au titre de l’année 2012, le paiement des rappels des salaires des enseignants intégrés à la Fonction Publique, l’octroi à tous les enseignants ’’craie en main’’ d’une prime à compter du 1er janvier 2014, le règlement définitif de la question dite des examens du spécial A et du spécial B, et bien d’autres revendications, ont connu un dénouement heureux. Ce qui a favorisé le retour rapide à la sérénité dans le secteur et l’observation d’une trêve sociale par les enseignants dont certains ont très vite initié des cours de rattrapage en vue de finir à temps les programmes scolaires. C’est ce sens élevé de responsabilité et de sacrifice des enseignantes et enseignantes que la Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Mme Ali Mariama El hadji Ibrahim, a tenu à saluer, au nom des plus hautes autorités du Niger, la veille du lancement des examens de fin d’année 2012- 2013 ; des examens à l’issue desquels les résultats ci–dessus énumérés ont été enregistrés. Toutes choses qu’il faut mettre à l’actif de tous les acteurs et partenaires qui interviennent dans la chaine du système éducatif nigérien.

Ainsi l’année 2012- 2013 s’achève avec le début des grandes vacances chez les élèves et enseignants. Et assurément une autre année scolaire se prépare avec sérénité, au plus grand bonheur des élèves, des parents d’élèves et des enseignants !
Au Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, l’administration s’active pour la préparation conséquente de l’année scolaire 2013-2014 dont la rentrée scolaire est fixée pour le 1er octobre 2013 à l’échelle nationale.

Pour encore réussir le pari d’une bonne année scolaire, la ministre de l’Education Nationale a, en cette fin d’année, engagé des missions de terrain dans les huit régions du pays pour savoir comment se porte l’école par région. De Tillabéry à Diffa, en passant par Dosso, Maradi, Zinder, Tahoua et Agadez, les rapports indiquent que lesdites missions d’échanges, de suivi et d’évaluation de la situation de l’école ont été une occasion pour les acteurs et les partenaires de l’école de préparer les conditions, les meilleures, d’une bonne rentrée scolaire.
L’une des plus importantes des dispositions prises cette année, dans le cadre des préparatifs de la rentrée, est l’acquisition et l’acheminement des fournitures et manuels scolaires. Le ressources financières mobilisées pour la rentrée 2013-2014 ont connu une nette augmentation par rapport à la rentrée précédente, aussi bien sur le budget de l’Etat qu’au niveau de l’appui des Partenaires Techniques et Financiers, en particulier l’Agence Française de Développement (AFD).
Ainsi, le Budget de l’Etat a financé l’acquisition des fournitures scolaires pour un montant de 5 milliards 660 millions de francs FCA répartis dans l’achat des cahiers, des stylos, des craies, des imprimés, des livres et divers articles fournitures du scolaires et du préscolaire.
Quant à l’Agence Française de Développement, elle a fourni, pour la rentrée 2013-2014, 3 042 500 manuels scolaires du primaire et guides de maître en lecture, mathématiques, en science et étude de milieu, d’une valeur de 1 milliard 496 millions 71 mille 223 francs FCA. La réception officielle de ces fournitures scolaires au profit des écoliers du Niger s’est déroulée le 29 mai 2013 à Niamey. Elle a été présidée par la Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, en présence de l’Ambassadeur de France, du Directeur de l’AFD et du Représentant de l’Unicef au Niger.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que l’AFD a mis à la disposition du secteur éducatif un prêt budgétaire d’environ 5 milliards pour la construction et l’équipement de 498 salles de classe. Les marchés sont très avancés et certains, en phase de réception. Ainsi avec l’exécution quasi terminée de la programmation 2012 de construction des salles de classe, cette année, nombreuses seront les écoles du Niger dans lesquelles les classes en paillotte seront le souvenir d’une autre époque. Et cela grâce à la volonté du Président de la République, Issoufou Mahamadou, de remplacer progressivement toutes les classes en paillotte par des salles de classe construites en matériaux définitifs.
Pour ce faire, chaque année, avec la contribution des partenaires de l’école et/ou des bonnes volontés, l’Etat prévoit la construction de 2500 salles de classe au niveau national. D’ores et déjà, le programme 2013 a été lancé au niveau des huit régions du pays où les dépouillements ont été effectués.
La répartition donne 92 à Agadez ,108 à Diffa, 300 à Dosso 400 à Maradi, 471 à Niamey, 400 à Tahoua, 300 à Tillabéry et 400 à Zinder. Il faut rappeler que ce programme de construction, qui ne fait que commencer, vise non seulement à créer les meilleures conditions pour garantir une éducation de qualité, à créer des emplois avec la main-d’œuvre, mais aussi à participer activement au processus de la promotion des entreprises locales, en insistant sur le développement de leur professionnalisme.

Au cours de ces deux dernières années, un accent particulier est mis sur la formation initiale et continue des enseignants en vue d’assurer une éducation de qualité à tous les enfants. La formation initiale des enseignants du cycle de base 1 se déroule dans les sept écoles normales à savoir : Agadez, Diffa, Dosso Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Les véritables centres de formation continue des enseignants sont assurés par les Cellules d’Animations Pédagogiques (CAPED).

De 2012 à 2013, la situation générale des inspections et des secteurs pédagogiques se présente comme suit : 128 Inspections de l’Enseignement de Base (IEB) pour un ratio d’encadrement de 1 inspecteur pour 479 enseignants ; 337 Secteurs Pédagogiques (SP) pour un ratio d’encadrement de 1/182 et 1.412 CAPED effectuées. L’effectif des enseignants concernés par les activités des CAPED est de 60.051 en 2012, et de 62 .683 enseignants en 2013. Pour l’année 2014, la formation des enseignants sans formation initiale concernera la totalité de cette catégorie, soit un effectif de 11. 119. Le financement est assuré par la Coopération Suisse. Il ya lieu de préciser que ces activités de formations sont réalisées, d’une part, sur le budget national, et d’autre part, avec l’appui des partenaires tels que l’Unicef, la Coopération Suisse et la Coopération Luxembourgeoise ....
Un programme important de dynamisation du dispositif des formations initiale et continue est en cours d’exécution. Ce programme est soutenu par les Partenaires Techniques et Financiers, à savoir l’Unesco, l’Unicef, Lux-Development, la Coopération Suisse et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Enfin, on peut aussi noter un volet non moins important qu’est celui de l’affectation des enseignants et leur acheminement sur leurs lieux de travail avant le jour –J. Là aussi, des instructions ont été données pour la tenue de la commission nationale d’affectation dans le meilleur délai afin qu’élèves, et enseignants puissent reprendre le chemin de l’école dans la quiétude à partir du 1er octobre 2013. C’est dire que la rentrée scolaire s’annonce sous les auspices des belles perspectives qui s’offrent à notre système éducatif, notamment à travers l’engagement de l’Etat et l’adhésion des Partenaires Techniques et Financiers, et celle de la société civile active en éducation pour la mise en œuvre d’un nouveau Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF) 2014-2024, afin de conforter les acquis et d’envisager un développement holistique de l’éduction et de la formation dans notre pays. Un véritable challenge pour lequel la ministre de l’Education Nationale, Mme Ali Mariama, lance un vibrant appel à tous les acteurs, partenaires de l’école, afin qu’ils mettent leurs efforts en commun pour relever ensemble le défi d’une Education Universelle de Qualité pour Tous les enfants nigériens.

Lamine Kiari Madigou, Attaché de Presse /MEN/A/PLN

 Commentaires