Ils sont plusieurs centaines à avoir fui les attaques de l’armée nigériane contre les bases de la secte Boko Haram le dimanche 4 août dernier. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies (OCHA), ces derniers auraient fui le bombardement des bases situées le long de la frontière avec le Niger en l’occurrence la localité frontalière de Malam Fatéri non loin de Bosso, au Niger. Du coup, les populations civiles prises entre deux feux n’ont eu d’autre choix que de se rabattre sur Bosso.
Toujours selon OCHA, suite à cette situation, une réunion restreinte d’information tenue à Diffa, a permis de faire le point sur la situation des nouveaux afflux de réfugiés et retournés à Bosso dès le lundi 5 août avant qu’une mission d’exploratoire d’information conduite par le HCR sur cette nouvelle situation ne soit mise en route le lendemain. En principe précise OCHA, le 9 août, une autre mission dite de confirmation et d’évaluation, devrait pour sa part permettre de prendre la mesure de la réalité sur le terrain. Cette dernière permettra de prendre la mesure de la réalité sur le terrain, d’évaluer la situation. Elle permettra en outre d’identifier les besoins prioritaires en vue d’une réponse appropriée.
Pour rappel, les offensives de l’armée nigériane contre les éléments de la secte islamistes, Boko-Haram, ont débutées courant mai 2013. Les bombardements et les assauts consécutifs à ces offensives ont provoqué le déplacement de plus de 6000 personnes ayant fui les combats pour se réfugier à Bosso et dans les environs de Diffa, coté Niger.