Abidjan – Une société spécialisée dans la gestion de l’énergie, Schneider Electric, publie la première enquête réalisée sur la contrefaçon de matériel électrique en Afrique, rapporte un communiqué de presse diffusé lundi.
L’enquête a porté sur onze pays africains, à savoir le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Nigéria, la Tanzanie et l’Ouganda. Plus de 500 officiels et professionnels de haut niveau ont été interviewés par 37 enquêteurs africains. Au total, plus de 8 185 réponses ont été analysées.
« Pour la première fois, toutes les parties prenantes du secteur de l’électricité pourront bénéficier d’une solide photographie de la réalité pour avancer », selon Tracy Garner, Responsable Anti-Contrefaçon Globale.
La première conclusion de ces résultats est que la contrefaçon des biens électriques les plus courants est largement répandue en Afrique, représentant entre 40% et 80% du marché. Les câbles, les disjoncteurs, les prises, les interrupteurs et les rallonges sont les cinq produits les plus contrefaits (dans cet ordre).
Selon l’enquête, la Chine reste la principale source des contrefaçons entrant sur le continent (75% des réponses) suivie des autres pays asiatiques. Les contrefaçons fabriquées localement sont principalement issues de Tanzanie, du Nigéria et de Côte d’Ivoire.
« Après avoir mesuré l’impact de la contrefaçon sur les économies d’Afrique et la sécurité des utilisateurs, l’urgence d’agir, dès à présent, est réelle. Schneider Electric s’engage à répondre au maximum aux exigences et attentes exprimées par les professionnels dans l’enquête », conclut Tracy.