Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

L’Opposition nigérienne ne veut pas du gouvernement d’union nationale dans lequel figurent plusieurs de ses personnalités
Publié le mercredi 14 aout 2013   |  Agence de Presse Africaine


Seïni
© Autre presse par DR
Seïni Oumarou, ex-Premier ministre et Chef de file de l`opposition


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le principal parti de l’opposition politique, MNSD, ex-parti présidentiel, a réitéré son refus de participer à un gouvernement d’union nationale, alors même que plusieurs de ses personnalités ont été nommées mardi soir dans la nouvelle équipe constituée par le Président Mahamadou Issoufou.

Dans un communiqué de presse dont APA a reçu copie, le MNSD déclare avoir décidé « de ne pas participer à la formation d'un gouvernement, d'union nationale proposé à l'opposition par le Président de la République dans son message à la nation le 2 août 2013 ».

Selon ce texte signé par le président du MNSD, Seini Oumarou, et chef de file de l'opposition, « cette décision engage l'ensemble des militantes et militants du Parti en ce qu'elle traduit la position de l'écrasante majorité ».

Une source proche de l'ARN, la coalition de l'opposition nigérienne, a confié à APA que de « profondes dissensions ont traversé l'opposition ces derniers jours, plusieurs cadres voulant aller dans le gouvernement voulu par le président Issoufou ».

« Il se trouve qu'au sein même de l'opposition, des personnes veulent monter les enchères avec le chef de l'Etat en posant des préalables (…) mais ce serait peine perdue, car le président a réussi à se rallier beaucoup de personnalités de l'opposition » a encore dit cette
source sous couvert d'anonymat.

Principal parti de l'opposition, le MNSD, a recueilli prés de 40 % des suffrages aux derniers élections présidentielles, payant ainsi un lourd tribut suite à son soutien au président Mamadou Tandja, qui a modifié la constitution en 2009 pour se maintenir au pouvoir. Il a en
été évincé le 18 février 2010 par un coup d'état militaire.

Le nouveau gouvernement dit de « larges ouverture » composé de 36 membres a en son sein des personnalités du MNSD dont le député Albadé Abouba, secrétaire général du MNDS et ancien ministre d'Etat de Tandja, ainsi que Wassalké Boukari, ancien ministre et Alma Oumarou,
maire d'une commune à l'est de Zinder.

Peu avant la formation du gouvernement, un groupe de 7 députés issus du MNSD a fait part de son « soutien indéfectible » à la décision du président Issoufou d'associer l'opposition à la gestion du pouvoir.

« Cela augure de lendemains durs pour le MNSD. On risque de participer à un éclatement de l'opposition » analyse, Moussa Ibrahim, professeur de communication institutionnelle et fin analyste des dynamiques
politques au Niger.

Selon lui « il ne reste quasiment rien du MNSD historique, les caciques ayant rejoint le président Issoufou. Et quasiment tous les proches de Tandja sont d'accord avec Issoufou ».

 Commentaires