«Lever les barrières érigées sur la principale voie menant à Goudel et villages environnants, tout juste au niveau des ambassades de France et des Etats-Unis d’Amérique à Niamey, et à défaut, rendre plus souple le contrôle au niveau des différents postes de sécurité installés»,
telle est la principale revendication des populations de ces villages, sorties en grand nombre, hier samedi 17 août, pour manifester leur ras-le-bol contre ce qu’elles appellent «la restriction de leur liberté de mouvement». Ils étaient des centaines de jeunes de ces villages à battre le pavé, dans la matinée du samedi dernier, pour exiger des autorités nigériennes, la levée de certaines barrières et le sévère contrôle auquel ils sont soumis à chaque fois qu’ils se rendent en ville ou retournent dans leurs villages. Face aux forces de l’ordre qui ont été déployées, les manifestants n’ont pas pu franchir ces barrières et atteindre les chancelleries. Toutefois, ils ont réussi à démanteler une des barrières, la dernière à franchir avant d’atteindre le village de Goudel.
Dans l’impossibilité de franchir toutes ces barrières et pouvoir porter leurs doléances à qui de droit, au vu du dispositif de sécurité qui a été déployé, les manifestants se sont contentés de rendre publique, une déclaration dans laquelle ils fustigent et condamnent les promesses non tenues des autorités régionales et municipales de Niamey qui ont pris l’engagement d’apporter des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur déplacement quotidien, notamment au niveau de ces barrières. Tout en menaçant de trouver à leur manière, les solutions qui s’imposent, les manifestants exigent une fois de plus, des autorités de Niamey, à agir au plus vite, avant que la situation ne prenne une autre dimension.
