La représentation de l'Institut Africain d'Informatique (IAI) au Niger a organisé samedi dernier à Niamey le 13ème concours d'entrée pour le cycle d'Analystes-Programmeurs au titre de l'année 2013-2014. Cette année, ils sont 103 bacheliers de séries scientifiques à se lancer à la conquête des 50 places prévues dans cette prestigieuse école. Les candidats composeront dans trois matières à savoir les mathématiques, l'Anglais et le Français. Le lancement du concours a été donné par le représentant résident de l'IAI au Niger, Pr Hamma Beidi.
L'Institut Africain d'Informatique (IAI) est une école inter-Etats qui a pour vocation l'enseignement et la diffusion des connaissances informatiques auprès de ses onze Etats membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d'Ivoire, la Centrafrique, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Les formations de l'IAI s'adressent aussi bien aux étudiants qu'au personnel des entreprises et des administrations.
La représentation de l'IAI au Niger est crée en novembre 2001, elle a formé plusieurs analystes-programmeurs dans le domaine de l'informatique. La formation est d'une durée de trois ans.
Deux critères principaux conditionnent l'accès à cette école. Il s'agit selon Pr Hamma Beidi, du niveau d'étude des étudiants et du nombre des places à occuper. «Nous ouvrons chaque année une classe qui varie entre 30 et 50 étudiants, cette année si la moitié des candidats à un niveau à l'issue des résultats du concours, nous allons les recruter, s'il y a moins, on va les prendre », a-t-il expliqué.
En ce moment l'informatique bat son record dans les pays développés. C'est pourquoi, le représentant résident de l'IAI, indique qu'à la fin de la formation plus de 40% des étudiants admis trouveront de débouché dans la vie professionnelle, certains poursuivront les études à l'étranger et d'autres travailleront dans les différents services de l'Etat. La force de l'IAI repose sur la globalisation. «Depuis 1971, l'institut a formé la plupart des cadres africains dans le domaine de l''informatique des onze pays qui le composent ; six pays de l'UEMOA francophone et cinq pays de la CEMAC. Si vous prenez aujourd'hui, la plupart des cadres informaticiens qui travaillent à la fonction publique, et dans les compa-gnies de téléphonie mobile ont été formés à l'IAI au Gabon et depuis peu au Niger», a déclaré Pr Hamma Beidi.
Il faut enfin noter Comme toute autre institution, l'Institut Africain d'Informatique a plusieurs ambitions dont notamment la mise à la disposition des Etats membres d'un centre de formation d'excellence des cadres dans le domaine des Technologie de l'Information et de la Communication et conforme aux normes internationales. Ainsi, l'institut se veut un centre d'expertise et de prestations en soutien aux administrations et aux entreprises avec pour mission d'assurer, la veille technologique (qui est une activité mettant en œuvre des techniques d'acquisition, de stockage et d'analyse d'informations, concernant un produit ou un procédé) sur l'état de l'art et l'évolution de son environnement scientifique, technique, industriel afin de collecter, organiser, puis analyser et diffuser les informations pertinentes qui vont permettre d'anticiper les évolutions et faciliter l'innovation. L'IAI veut aussi faire la vulgarisation des solutions découlant des innovations technologiques en rendant accessibles les connaissances scientifiques ou techniques le grand public.