Le vendredi 13 mars 2015, le recteur de l’Université de Zinder, Laouali Abdoulaye a rendu sa démission. A l’origine du problème le différend qui l’oppose à la section SNECS (Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur) de ladite université relativement au recrutement d’enseignants chercheurs pour le compte de la Faculté de Médecine.
Si pour le recteur, en cette année académique 2014/2015, les besoins pour de cette faculté conformément à la programmation est de 2 enseignants à recruter, pour le syndicat, il faut aller à 11. Selon une source proche du rectorat de Zinder, pour faire aboutir cette revendication, la section SNECS de Zinder n’a pas hésité à observer une grève de 3 jours sans préavis. Ce qui a amené le Professeur Laouali Abdoulaye à proposer à son partenaire d’en face (la section SNECS Zinder), le recrutement de 5 enseignants pour le compte de la Faculté de Médecine au lieu de 2 prévus.
Ce qui n’a pas été accepté par le syndicat qui s’entête à son exigence de 11 enseignants à recruter. Devant donc le blocage, le recteur n’a trouvé mieux de rendre le tablier. Dans les milieux estudiantins zindérois, l’opposition rectorat/SNECS dans cette localité était prévisible dès lors que le Professeur Laouali Abdoulaye rigoureux sur le plan travail est très méticuleux sur la gestion financière de l’Université ne laissant aucune possibilité de manœuvres à ses collaborateurs.
D’où ce mécontentement à son endroit et la création d’un courant hostile à la direction. Ses adversaires eux, parlent plutôt de sa rigidité et de son inflexibilité face aux réalités de l’Université de Zinder qui recommandent beaucoup de souplesse et d’écoute, toutes choses, à même d’instaurer un climat de dialogue et de sérénité, mais qui ne se trouveraient pas dans le dictionnaire du Professeur Laouali Abdoulaye.