Le premier échangeur de la ville de Niamey en construction au niveau du rond-point avenue "Mali Béro" et avenue du "Zarmaganda", dans la périphérie nord de la capitale, "sera ouvert à la circulation très bientôt", selon le ministre nigérien en charge de l'Equipement, M. Ibrahim Nomao.
A l'issue d'une visite mercredi après-midi sur le chantier de construction, le ministre s'est dit "satisfait de l'évolution de ce chantier".
"Les engagements pris par l'entreprise nous laissent croire que d'ici peu Niamey aura son premier échangeur et cette infrastructure sera ouverte à la circulation très bientôt", a-t-il indiqué.
D'après les explications techniques faites sur place au ministre et à ses collaborateurs, le taux global d'avancement des travaux de ce projet est estimé à 97% à la date du 21 août.
Démarrés le 24 octobre 2011 pour un délai de 18 mois, ces travaux sont exécutés par l'entreprise chinoise CGC, pour un coût estimé à 12 milliards de FCFA.
Mais, selon la direction générale de l'entreprise, un avenant a été signé portant sur la réalisation de travaux périphériques dans la zone de l'échangeur, d'un montant de 1,384 milliard de FFCA.
Il s'agit des travaux d'aménagement de huit contre-allées revêtues en béton bitumineux sur les rives des quatre branches de l'échangeur, le traitement des terrains riverains nus par pavé autobloquant sur toute l'emprise restante des travaux.
En rappel, la construction de cet échangeur et le démarrage très bientôt de trois autres, entrent dans le cadre du programme "Niamey Nyala" (Niamey la coquette, en langue Zarma), visant à redonner une attractivité et une vocation internationale de premier plan à la capitale nigérienne.
C'est un programme ambitieux qui résulte d'un engagement personnel du Président de la République Mahamadou Issoufou, qui vise à faire de la capitale nigérienne, Niamey, la ville où il fait bon vivre, à l'horizon 2030.
Il porte sur plusieurs domaines d'intervention urbains (bâtis, espaces publics, équipements publics...), économiques (industrie, commerce, artisanat...) et social grâce au développement socio-économique des quartiers qui en résulteraient.
L'ensemble des réalisations sera étalé sur une période de 20 ans, pour un coût global estimatif de 644 milliards de FCFA.