Définir et élaborer une politique de la protection sociale au Niger, c’est à cette tâche que s’attellent depuis hier, 21 août, dans la salle de conférence du SNAD, plusieurs institutions et acteurs de la société civile qui espèrent à terme, obtenir une amélioration conséquente de l’appui et de l’assistance aux personnes vulnérables.
Les composantes de la protection sociale sont multiples et multiforme. D’où, toute l’importance de cette rencontre qui, selon Lamido Moumouni Harouna, président de la commission Affaires sociales à l’Assemblée nationale, « consiste à définir des mécanismes pour permettre à tous les Nigériens, quels que soit leurs niveaux, de bénéficier d’une protection qui les couvrirait en cas de vulnérabilité liée à la maladie ou à toutes autre formes de catastrophes naturelles ». Selon ce dernier, en procédant ainsi, on définit ainsi des mécanismes dont pourraient bénéficier tous les acteurs même si prévient ce dernier, « …il faut pour cela, d’énormes moyens ».
À travers cette rencontre multisectorielle, il s’agit donc de doter le Niger d’une réglementation sur la protection sociale. Ce pourquoi, poursuit l’honorable Lamido Moumouni Harouna, « il appartient à tous les acteurs, députés, société civile, gouvernement comme partenaires au développement, d’œuvrer pour qu’une loi applicable soit élaborée…et non pas une loi qui ne soit pas applicable le lendemain, ou dont l’application pourrait causer problème ».
C’est dire que cette journée de communication sociale et de plaidoyer trouve toute sa signification dans un pays comme le Niger constitué à 59% de pauvres dont 35% vivent dans l’extrême pauvreté car elle vise à renforcer la résilience des populations face aux défis majeurs auxquels elles font face.