C’est un retour triomphal qui a été réservé à l’avocat Lirwana Abdourahaman hier, 23 août 2013, à quelques kilomètres de Niamey. Après un séjour de près d’un mois
C’est un retour triomphal qui a été réservé à l’avocat Lirwana Abdourahaman hier, 23 août 2013, à quelques kilomètres de Niamey. Après un séjour de près d’un mois – du 25 juillet au 21 août 2013 – dans les geôles de Zinder, aujourd’hui, il recouvre sa liberté.
Ses camarades lui ont réservé un accueil des grands jours. Accolade, poignées de main chaleureuses ; l’atmosphère était émotive. Après les civilités et les amabilités en tous genres, Nouhou Arzika, président du mouvement citoyen, tout en se félicitant de la libération de ce camarade, a émis le souhait que cette expérience permette à Me Lirwana de devenir un meilleur avocat.
Son Conseil qui l’accompagne, a du batailler ferme pour faire sortir son client de prison mais pour autant, ce n’est pas la fin de la procédure. D’autres questions demeurent encore en suspens.
C’est ce qu’explique Me Cissé Omar, pour qui, la question de la liberté provisoire ne touche pas le fond du dossier. Selon ce dernier, « il y a les conditions qui sont définies au niveau de l’article 131 et suivants du code de procédure pénale relativement à la liberté provisoire. C’est cela que nous avons invoqué pour obtenir la liberté provisoire mais pour ce qui est du fond du dossier, la procédure suit son cours au niveau du juge d’instruction ». Par ailleurs poursuit son avocat, une plainte a été déposée pour le traitement dégradant qu’a subi son client lors de son arrestation.
Le cortège qui l’accompagne a ensuite pris la Direction du QG du Mouvement Citoyen où, d’autres camarades l’attendaient. Liberté oui, même si elle est provisoire pour Me Lirwana. Qu’à cela ne tienne, celui-ci compte bien la savouré.
Pour rappel, Me Lirwana a eu des démêlés judiciaires dans la gestion des fonds destinés au dédommagement des populations déplacées du site de la raffinerie de Zinder. Il a été accusé d’avoir fait main-basse sur les dits fonds.
du 25 juillet au 21 août 2013 – dans les geôles de Zinder, aujourd’hui, il recouvre sa liberté.
Ses camarades lui ont réservé un accueil des grands jours. Accolade, poignées de main chaleureuses ; l’atmosphère était émotive. Après les civilités et les amabilités en tous genres, Nouhou Arzika, président du mouvement citoyen, tout en se félicitant de la libération de ce camarade, a émis le souhait que cette expérience permette à Me Lirwana de devenir un meilleur avocat.
Son Conseil qui l’accompagne, a du batailler ferme pour faire sortir son client de prison mais pour autant, ce n’est pas la fin de la procédure. D’autres questions demeurent encore en suspens.
C’est ce qu’explique Me Cissé Omar, pour qui, la question de la liberté provisoire ne touche pas le fond du dossier. Selon ce dernier, « il y a les conditions qui sont définies au niveau de l’article 131 et suivants du code de procédure pénale relativement à la liberté provisoire. C’est cela que nous avons invoqué pour obtenir la liberté provisoire mais pour ce qui est du fond du dossier, la procédure suit son cours au niveau du juge d’instruction ». Par ailleurs poursuit son avocat, une plainte a été déposée pour le traitement dégradant qu’a subi son client lors de son arrestation.
Le cortège qui l’accompagne a ensuite pris la Direction du QG du Mouvement Citoyen où, d’autres camarades l’attendaient. Liberté oui, même si elle est provisoire pour Me Lirwana. Qu’à cela ne tienne, celui-ci compte bien la savouré.
Pour rappel, Me Lirwana a eu des démêlés judiciaires dans la gestion des fonds destinés au dédommagement des populations déplacées du site de la raffinerie de Zinder. Il a été accusé d’avoir fait main-basse sur les dits fonds.