À la date du 21 août 2013, le constat est patent, un peu plus de 50% des abonnés au téléphone mobile ne sont pas encore identifiés. C’est ce qui ressort d’une communication faite en conseil des ministres par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique par en ce qui concerne la mise en œuvre du décret du 4 octobre 2012 portant identification des acheteurs et/ou utilisateurs des services de télécommunications offerts au public.
À l’issue de cette seconde phase d’identification allant de la période du 25 mai au 21 août 2013, relève ce communiqué, le taux d’identification est passé de 29,38% à seulement 47% et se réparti comme suit, par opérateur : Orange : 60% ; Celtel-Niger : 56% ; Atlantique-Telecom Niger : 49% et Sahelcom : 23%.
Les raisons principales avancées pour justifier ce faible taux d’identification sont l’absence de pièces d’identité et la réticence non justifiée des abonnés à se faire connaître. Afin de ne pas contrarier les objectifs visés à travers l’institutionnalisation de l’obligation d’identification des acheteurs et/ou utilisateurs des services de télécommunications mobiles offerts au public abonné, les opérateurs sont invités, conformément aux textes en vigueur, à procéder, dès le 25 août 2013, à minuit, à la mise en restreint d’appel de tous les numéros des abonnés qui ne se sont pas faits identifier.
En d’autres termes, et conformément au décret du 4 octobre 2012, les abonnés qui ne se seront pas fait identifiés après ce délai ne pourront plus émettre d’appels durant un mois avant de voir leurs lignes suspendues provisoirement, tout le mois suivant. À l’issue du troisième mois si l’identification n’a toujours pas été effectuée, l’abonné verra sa ligne définitivement suspendue.