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Visites du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, dans certains services rattachés à son département ministériel : S’imprégner des moyens et de l’état de fonctionnement des services
Publié le mardi 27 aout 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse
Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Abdou Labo


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Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, M. Abdou Labo, a entamé, hier dans l'après-midi, une série de visites des services rattachés à son département ministériel. M. Abdou Labo s'est ainsi successivement rendu, à la Direction du Matériel de l'Office national des aménagements hydro-agricoles (ONAHA) et à sa direction générale, à la Direction générale de la Protection des végétaux (DGPV), à l'Atelier de fabrication du matériel agricole (AFMA) et enfin à la Centrale d'approvisionnement des intrants et matériels agricoles (CAIMA).
Tirant les enseignements de ces visites, le ministre d'Etat Abdou Labo a confié à la presse que « l'Etat du Niger dispose d'assez de possibilités pour faire aboutir l'Initiative 3 N du Président de la République. Il y a beaucoup d'infrastructures disposant de technicités. C'est vrai que les appareils de l'ONAHA par exemple sont fatigués, mais l'Etat déploie des efforts que les techniciens eux-mêmes doivent accompagner pour réhabiliter cet Office ».

Parlant de la Direction générale de la Protection des végétaux (DGPV), le ministre d'Etat Abdou Labo s'est dit réconforté de voir que « la protection des cultures peut être garantie ». Quant à l'AFMA, « qu'on a tendance à oublier, selon le ministre d'Etat Abdou Labo, elle fait beaucoup de choses ; ici aussi, il y a des potentialités offertes aux paysans. Mieux, les rapports commerciaux établis ou en voie de l'être entre l'AFMA et la CAIMA sont prometteurs ». Bref, a conclu le ministre d'Etat Abdou Labo, « ce que j'ai vu dans tous ces services permet de croire qu'on peut atteindre l'objectif des 3 N ».
Reste un couac : l'argent. A ce niveau, le ministre d'Etat Abdou Labo s'est montré très optimiste. Ainsi, au président du Conseil d'administration de l'ONAHA, M. Sandi Yacouba, M. Abdou Labo, a conseillé, outre la récupération du matériel usé, de « privilégier la recherche de financements grâce au projet en cours avec la Banque mondiale ». Pour favoriser le bouclage du budget global de 12 milliards nécessaires à la réhabilitation de l'ONAHA, vous devez bousculer toutes les administrations en charge de vos dossiers, récupérer tous vos arriérés et impayés, a dit en substance M. Abdou Labo, qui a assuré le personnel que même s'il n'est pas agronome, leurs problèmes sont les siens : « je vous appuierais en conséquence », a-t-il dit. Le ministre d'Etat Abdou Labo a invité le Directeur général de la Protection des végétaux, M. Sani Moudi, à prospecter les procédures d'urgence de passation des marchés pour acquérir les produits phytosanitaires en temps voulu et non attendre que les choses se règlent d'elles-mêmes.
Plus simple est le problème de l'AFMA. Là, sur place, M. Labo a ordonné que la subvention de l'Etat soit normalement versée à cette structure qui en bénéficiait lorsqu'elle était rattachée à la défunte UNCC. Enfin, à M. Abdou Sidi, le Directeur général de la CAIMA, le ministre d'Etat Abdou Labo a donné l'assurance que son budget, qui est tombé de 17 milliards 225 millions de francs CFA en 2012 à 10 milliards en 2013, sera revu en hausse. En fait, a expliqué M. Labo, « la réduction du budget de la CAIMA a été provoquée par deux impondérables : l'insécurité aux frontières nationales qui a obligé l'Etat à affecter beaucoup de ressources aux Forces de Défense et de Sécurité et, surtout, la baisse de la production du pétrole nigérien : nous avions des prévisions de 20.000 barils par jour et n'en avons produit que 11.000 barils environ en 2012. Heureusement, l'Etat espère une production de 18.000 à 19.000 barils par jour et votre budget, comme tant d'autres, sera revu à la hausse ».
Pour l'heure, activez-vous pour récupérer vos impayés des engrais placés auprès de vos partenaires, collaborez mieux avec la police et la gendarmerie pour arrêter la spéculation sur vos produits qui grimpent de 13.500 francs tels que subventionnés par l'Etat à un montant oscillant entre 21.000 et 27.000 sur le marché noir.

Sani Soulé Manzo

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