Depuis le 25 août, date d’expiration de la prolongation du délai de trois mois octroyé par les autorités, les opérateurs de téléphonie au Niger ont commencé à suspendre les lignes des clients qui ne se sont pas fait identifiés. Malheureusement, force est de constater qu’à l’issue de cette échéance, outre les clients non identifiés, une bonne partie de ceux qui ont procédés à cette formalité ont vu leur ligne suspendues. Conséquence, ces derniers ne peuvent plus émettre d’appel.
Pour dénoncer cet état de fait, l’Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information de la communication de l’énergie (ACTICE-Niger) est sortie de son silence. Ainsi, à travers un point de presse qu’elle a animé, ce 27 août, dans la salle de réunion de la maison de la culture Diado Sékou, s’est dit outragée de constater le non respect des textes en matière d’identification et surtout de constater la suspension, par les opérateurs, des lignes des abonnées qui avaient déjà fait leur identification et qui, bien que leurs nom se trouvent dans les bases de données, ont vu leurs lignes suspendues.
Tout en déplorant cet état de fait, ACTICE-Niger exige la remise en service des lignes suspendues. De plus, afin de permettre aux plus grands nombre d’abonnés de se faire identifier et en vue de désengorger les lieux d’identification, l’association recommande aux opérateurs de téléphonie de multiplier leurs points d’identification. Cela évitera bien des désagréments aux clients mais, aussi note ACTICE, il y va également de leur intérêt surtout si l’on tient compte du fait que lors du dernier conseil des ministre, une communication du ministre de la Communication a fait cas, à l’issue la seconde phase d’identification, qui s’étalait du 25 mai au 21 août 2013, d’un taux d’identification de seulement 47% du total des abonnés au téléphone cellulaire. Ce qui risque de représenter pour ces derniers, un manque à gagner considérable.
