Depuis quelques temps, l'institution, vitrine de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées voulue par le Président de la République et applaudie par les Nigériens, avait une vacance de poste au niveau de la vice-présidence.
Sans revenir sur les péripéties qui ont jalonné l'installation de ce joyau pour la démocratie nigérienne, il faut dire que le Président de la République, Chef de l'Etat, a pris la mesure de ses responsabilités en procédant en fin de semaine dernière à la nomination d'u nouveau Vice-président à la HALCIA. L'homme qui reçoit sa confiance n'est pas un novice de la lutte contre la corruption. On peut même dire qu'il est un aguerri. Syndicaliste depuis sa plus tendre jeunesse, Oubandoma Salissou, ainsi se nomme le nouveau Vice-président, marié et père de quatre enfants, est également un acteur de la société civile nigérienne connu pour son respect des principes et sa droiture.
Avant sa première nomination comme membre de la HALCIA, Oubandoma Salissou avait occupé le poste de secrétaire financier de la Confédération Générale des Travailleurs du Niger depuis sa création avant de cumuler ses activités avec celles de Coordonnateur National du Groupe de Réflexion et d'Action sur les Industries Extractives au Niger, GREN, de 2006 à 2011 et de membre du Comité National de Concertation de l'ITIE-NIGER. Son engagement, sa loyauté et sa riche expérience ont pesé pour sa promotion au poste de Vice-président. En effet, pour lui, le travail est le seul chemin du mérite et de la réussite.
C'est pourquoi, il poussait son désir de savoir à sa limite en poursuivant, concomitamment, des études universitaires réussies. Il prépare actuellement un master 2 en Sociologie à l'Université de Niamey. Selon ses propres dires : " mon pari serait de remplir honorablement la nouvelle mission que vient de me confier le Président de la République dans les termes des attributions de la HALCIA afin de lui rendre la monnaie de sa pièce et d'aider à sortir notre pays des enclaves de la corruption et de la mal gouvernance.
" Enseignant de carrière, Salissou Oubandoma a été membre de plusieurs institutions dont la commission Nationale d'élaboration des stratégies de lutte contre la corruption en 2003, puis membre du Conseil Consultatif National CCN par Ordonnance N° 2010-07 du 30 mars 2010 portant attributions, composition et fonctionnement du CCN et ancien Président de CENI Communale lors des élections de fin de la dernière transition.
En fait, le Président de la République vient, enfin, de mettre la main sur son homme, un homme moulé dans la discipline hiérarchique, expérimenté et serein, pour abattre, aux côtés du Président Issoufou Boureima et des autres membres, un travail de titan dans la convivialité et le respect des règles de l'Etat de droit. Bonne chance !