13ème édition du festival concours de courts métrages Clap Ivoire à Abidjan : notre pays remarquablement représenté aux festivités #aNiamey

Art et Culture

13ème édition du festival concours de courts métrages Clap Ivoire à Abidjan : notre pays remarquablement représenté aux festivités

Publié le vendredi 6 septembre 2013 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Photo de famille du ministre ivoirien de la culture avec les jeunes réalisateurs

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Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, M. Maurice Kouakou Bandaman, a officiellement donné, mardi dernier, au siège de l'Office National du Cinéma de la Côte d'Ivoire (ONAC-CI), le coup d'envoi de la 13ème édition du festival concours Clap Ivoire.
Notre pays participe à ce concours de courts métrages dédié aux jeunes réalisateurs ressortissants et résidents des pays membres de l'UEMOA et de la CEDEAO, à travers une fiction et un documentaire. Abdoul Moumouni Mahamane Bakabé et Zakari Yahou Hamza, qui ne sont pas à leur première participation à ce festival, auront la lourde tâche de défendre nos couleurs au cours de ce festival qui a été ouvert pour la première fois aux pays de l'espace CEDEAO. Tandis que Abdoul Moumouni Mahamane Bakabé s'illustrera avec son documentaire ''Toungouma, divination à travers la pierre et la terre'', Zakari Yahou Hamza présentera au jury et aux cinéphiles une fiction intitulée ''Une école, une histoire''.
La délégation nigérienne est conduite par le directeur des études et projets du Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN), M. Tahirou Mayaki dit Atto.
En lançant la 13ème édition de ce festival qui est en train de s'élargir considérablement, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie a révélé que cette année a été dédiée au cinéma dans son pays. Selon M. Maurice Kouakou Bandaman, en dédiant l'année 2013 au cinéma, le gouvernement ivoirien a voulu dire aux créateurs du secteur de l'audiovisuel de faire preuve de créativité. En effet, dit-il, (nous avons pris le prétexte de l'année du cinéma pour encourager la production cinématographique en quantité et en qualité). Booster ce secteur qui, depuis un moment, est plongé dans la léthargie, est l'objectif de son département ministériel, a-t-il affirmé.
Revenant sur le concours Clap Ivoire, M. Maurice Kouakou Bandaman a rappelé que la 12ème édition, celle de 2012, a été un observatoire pour les pays de la CEDEAO. Il est aujourd'hui, selon ses termes, une plate forme d'expression pour tous les jeunes talents de la sous-région. Pour lui, ce festival, véritable pépinière du cinéma africain, est un symbole de paix et un outil d'intégration culturelle sous-régionale. Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie estime que ce festival gagne en notoriété avec le soutien accru de Canal + Afrique et l'apport toujours renouvelé de l'OIF et de l'UEMOA. Outre l'ouverture du festival aux autres pays de la CEDEAO, les différents prix qui seront attribués ont été doublés, voire triplés.
Pour le directeur général de l'ONAC-CI, M. Fadika Kramo Lanciné, réunir une trentaine de jeunes réalisateurs francophones, anglophones et lusophones, ayant en partage le cinéma comme passion, c'est affirmer que le 7ème Art est véritablement un puissant vecteur pour consolider nos identités culturelles et assurer ainsi la promotion de l'intégration de tous les pays ouest africains, riches de leurs diversités.
Outre la compétition ouverte aux réalisateurs, les différents directeurs en charge de la cinématographie accompagnant les jeunes auront à réfléchir sur les enjeux de la circulation du film dans notre espace communautaire. Comme les années précédentes, les jeunes réalisateurs auront leur leçon de cinéma. Cette année, celle-ci sera administrée par Moussa Touré, le réalisateur de ''La pirogue'', ce film documentaire qui a remporté l'Étalon de bronze et le Prix de l'UMEOA au Fespaco 2013. Clap Ivoire 2013 a un invité spécial. Il s'agit de Cheick Oumar Cissoko, cinéaste et secrétaire général de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI). Le jury de cette édition est présidé par le réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo. Une seule femme siège dans ce jury de 5 membres. Il s'agit de notre compatriote Zalika Souley.
M. S. Abandé Moctar,envoyé spécial

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