Tokyo a été élue ville hôte des jeux Olympiques d'été 2020 par les membres du Comité international olympique (CIO) au détriment d'Istanbul et de Madrid, samedi à Buenos Aires (Argentine).
La capitale japonaise, organisatrice des JO de 1964, a devancé la métropole turque en dépit des interrogations sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, et sur les risques d'accident nucléaire dans l'archipel. Madrid, l'autre participant à la finale à trois, avait été éliminée au premier tour.
Un stade de 80.000 places va être construit
La métropole nippone, dont le credo est «découvrir demain», propose des Jeux très compacts, répartis en deux zones de compétition: l'une en front de mer et une autre baptisée «Patrimoine», reprenant une partie des sites et enceintes déjà utilisés pour les Jeux de 1964. Une version concrète de la notion d'«héritage» si chère au Comité international olympique (CIO).
Trente-cinq sites olympiques
Si Tokyo a repris pour l'essentiel le projet défendu pour sa candidature pour les JO de 2016 en lui apportant quelques améliorations, ses ambitions olympiques ont bénéficié cette fois-ci d'un bon soutien populaire, ce qui n'était pas le cas il y a quatre ans.
La capitale nippone a touché la corde sensible quand elle a réussi à expliquer son choix de se relancer dans la course olympique en 2011 afin de redonner l'espoir aux Japonais, ébranlés par le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays en mars de cette même année.
Sur les 35 sites olympiques et complexes liés, 20 doivent être construits dont 9 pour usage temporaire. Un stade national de 80.000 places sera construit, avec un toit rétractable et une allure de vaisseau spatial pour un coût de 1,3 milliard de dollars.