Le président américain a déclaré mardi 10 septembre au soir, dans un discours à la Maison Blanche consacré à la Syrie, savoir que le régime de Bachar Al-Assad était responsable de l'attaque chimique qui a fait plusieurs centaines de morts le 21 août près de Damas.
Le président américain a déclaré mardi 10 septembre au soir, dans un discours à la Maison Blanche consacré à la Syrie, savoir que le régime de Bachar Al-Assad était responsable de l'attaque chimique qui a fait plusieurs centaines de morts le 21 août près de Damas.
La proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international représente un "signe encourageant" mais "il est trop tôt pour dire" si ce plan sera couronné de succès, a déclaré mardi le président américain Barack Obama. Même si une frappe "limitée" ferait passer un message fort, Washington entend poursuivre cette voie diplomatique, tout en maintenant le dispositif militaire américain déjà déployé en prévision d'éventuelles frappes, a ajouté le président lors d'une déclaration solennelle depuis la Maison Blanche.
OBAMA DEMANDE AU CONGRÈS D'ATTENDRE
Le cours de la guerre civile en Syrie a changé avec l'attaque chimique"écœurante" commise par le régime de Bachar Al-Assad le 21 août, ce qui pose un "danger" pour la sécurité des Etats-Unis, a affirmé Barack Obama. "Ne pas faire barrage aux armes chimiques encouragerait l'Iran dans ses menées", a ajouté le président américain.
"Nous savons que le régime d'Assad est responsable", a martelé M. Obama, ajoutant que "la question est maintenant de savoir ce que les Etats-Unis et la communauté internationale sont prêts à faire face à cela". Washington va donc coopérer avec Paris, Londres, Pékin et Moscou à une résolution de l'ONU exigeant d'Assad qu'il renonce à ses armes chimiques, a redit M. Obama.
Barack Obama a annoncé avoir demandé au Congrès de repousser son vote sur l'usage de la force en Syrie "tant qu'était suivie la voie diplomatique" ouverte par la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôleinternational. "Cette initiative peut permettre de mettre un terme à la menace des armes chimiques sans recourir à la force, en particulier parce que la Russie est l'un des plus puissants alliés d'Assad", a déclaré le président américain.