Les députés ont consacré la séance plénière de samedi dernier à exercer leur prérogative de contrôle de l’action gouvernementale à travers une question d’actualité posée par le député national Ousmane Malam Issa, au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, sur la situation des sociétés de téléphonie au Niger. Au cours des travaux dirigés par le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Mamadou Daouda Marthé.
Le ministre Abdou Mani a ainsi répondu à la sollicitation de l’Assemblée en répondant à la fois aux questions du député interpellateur, et à l’ensemble des préoccupations soulevées par le débat qui s’en est suivi, durant lequel chacun des groupes parlementaires à eu un temps équitable de parole.
Les questions posées tout comme les débats ont tourné autour des points comme le bilan financier et social de SONITEL et de SAHELCOM après leur nationalisation, la situation des investissements dans ces deux sociétés de 2012 à aujourd’hui ; les perspectives se dessinent-elles sur l’avenir de ces deux sociétés, le bilan de l’installation et l’opérationnalisation de la fibre optique au Niger; le respect des cahiers de charges notamment en termes d’investissement par les opérateurs privés de téléphonie ; ainsi que la suite donnée aux pénalités infligées aux opérateurs économiques par l’ARTP de 2012 à 2014 ; les impacts de la délocalisation des métiers et de l’externalisation d’une partie des activités de certains opérateurs de téléphonie sur les conditions des travailleurs, etc. (Nous y reviendrons)