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Renforcement des capacités des chefs coutumiers, magistrats, responsables de la gendarmerie et de la garde nationale de Tahoua, Dosso, Niamey et Tillabéry, sur la gestion des conflits ruraux : Pour un meilleur traitement des litiges fonciers
Publié le jeudi 12 septembre 2013   |  Le Sahel




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Un atelier de renforcement des capacités des chefs traditionnels, des responsables de la gendarmerie nationale, de la garde nationale, des magistrats, sur la gestion des conflits ruraux a ouvert ses travaux, hier à Tahoua, pour une durée de quatre jours.
Cette formation organisée par le cabinet du premier ministre, a aussi permis l’an dernier, au Secrétariat général du gouvernement de renforcer les capacités des autorités administratives, centrales et déconcentrées. Cette fois-ci, ce sont les juges, les chefs traditionnels, les CB gendarmerie, les chefs de pelletons garde nationale, qui sont réunis à Tahoua, pour réfléchir sur les voies et moyens susceptibles de bien gérer les conflits ruraux.

Etaient présents à ces pourparlers de Tahoua sur la problématique foncière, les secrétaires généraux de la présidence, du ministère de l’Intérieur, et plusieurs experts et conseillers de la présidence et de la primature.
Dans son allocution inaugurale, le Dr Gandou Zakara, Secrétaire général du gouvernement, a longuement souligné la nécessité de régler judicieusement les problèmes fonciers qui sont sources de conflits sociaux. Il a ensuite évoqué les enjeux fonciers nouveaux qui émergent avec le phénomène d’accaparement des terres, etc.
« Soyez des responsables déterminés, fermes, mais justes et équitables dans les règlements des conflits ruraux soumis à vos appréciations » telle est en résumé la première leçon à retenir de cette rencontre de Tahoua. Après les exposés, des exercices de simulation sont prévus pour mieux fortifier les enseignements issus de l’atelier.

Ravic Mahamadou Mamoudou, ANP/ONEP Tahoua

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