Voici un joueur inconnu, mais déjà au centre de tous les débats, de toutes les controverses. Samedi 7 septembre 2013, Mahamane Cissé, honorait sa première sélection avec le MENA. Premier match, premier but qui le met déjà dans le cœur des Nigériens. Pour cette toute première sortie en équipe nationale nigérienne, il ne s’attendait pas à une telle publicité. Ou du moins, à celle par laquelle il a fait la Une de la presse, notamment, la presse congolaise.
Depuis quelques jours, après le match Niger-Congo – soldé par un nul : 2-2 –, qui prive les Congolais du 3ème tour pour « Brésil-2014 », les Diables rouges portent réclamation auprès de la FIFA. Pour eux, Cissé n’est pas nigérien mais malien donc, le Niger est en faute pour l’avoir aligné.
Preuve à l’appui, la FENIFOOT a tenu, hier, 12 septembre 2013, à apporter un démenti formel à toutes ces allégations car, les papiers en leur possession prouvent bien que Cissé soit, certes, né au Mali, de mère malienne, il n’en demeure par moins nigérien de part la loi mais également de part son père qui lui, est nigérien.
Mieux, le père du joueur était dans la salle de conférence de la FENIFOOT, brandissant les papiers de toute la famille. Il confirme ainsi « la nigérienneté » de la nouvelle coqueluche du football nigérien.
En fait, Cissé Mahamane, sociétaire du Djoliba-FC est déjà venu au Niger mais pour n’avoir pas été qualifié par la FIFA, il n’a jamais pu jouer. Cela fait plus d’un an que le Niger lui faisait les yeux doux et lui-même avait, depuis, décidé de jouer pour le pays de son père. Pour preuve, il a décliné l’offre du Mali de jouer une compétition avec son pays « d’adoption », le Mali, donnant sa préférence au MENA et ce, après avoir joué six matchs chez les juniors maliens dont il est le capitaine.
Aux dernières nouvelles, la requête du Congo aurait été rejetée par la FIFA. Instance auprès de laquelle le Niger veut ester puisque selon plusieurs sources, le Congo aurait approché le jeune Cissé, moyennant une somme de 50 millions de francs, pour qu’il tranche en sa faveur. Information confirmée auprès de la FENIFOOT par le père du joueur, lequel dit avoir catégoriquement refusé cette avance.
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