Une trentaine de praticiens de la santé du Niger et du Mali se familiarisent avec les techniques spécifiques de la chirurgie de guerre lors d’un atelier organisé à Niamey du jusqu’à mercredi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
« Cette formation, la deuxième après celle organisée en 2008, vise à renforcer les capacités des services de santé dans un contexte humanitaire où les besoins de prise en charge des blessés par balle ou par mine sont une réalité », a expliqué Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR pour le Niger.
Depuis hier et durant trois jours, chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et kinésithérapeutes, dont certains des services de santé des armées, vont échanger leurs expériences et aborder différents thèmes comme la balistique, la gestion d’un afflux massif de blessés, l’hygiène, les techniques de pansement, et la réadaptation physique des amputés.
« Ce sera l’occasion de transmettre de manière pragmatique le savoir-faire du CICR, fondé sur plus de 50 années d’expérience, en matière de traitement des blessés de guerre dans des situations de ressources limitées », a indiqué le docteur Hassan Nasreddine, chirurgien-chef du CICR qui interviendra lors de cet atelier.
Au Niger et au Mali où il est présent depuis plusieurs années, le CICR apporte notamment, un appui à des structures de santé et soutient de larges campagnes de vaccination. L’hôpital de Gao, la plus grande structure médicale dans le nord de notre pays, est entièrement soutenu par le CICR. Au Niger, le CICR a remis en état le centre orthopédique de l’hôpital de Niamey.