Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn ; le Président rwandais, Paul Kagamé et la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, ont ouvert la session des ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique, lundi, à Addis - Abeba.
En dépit des richesses dont elle dispose, l’Afrique continue d’être confrontée à des niveaux élevés de chômage et de pauvreté, parce que n’étant pas à même de transformer ses matières premières. Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies, par ailleurs secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos Lopes, a annoncé lundi, à l’ouverture de la conférence des ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique, à Addis-Abeba (Ethiopie), qu’ « il est désormais largement admis qu’en l’absence d’économies diversifiées, l’Afrique restera exposée aux chocs exogènes et demeurera prisonnière du paradoxe de forts taux de croissance coexistants ».
Il a surtout plaidé pour « une industrialisation accélérée, clé de la transformation structurelle des économies africaines ». Percevant également l’acuité de l’industrialisation, SEM. Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, a affirmé que seule la volonté politique est à même d’aider les pays à réussir l’Agenda 2063. « Il faut que nous décidions de ce que nous devons faire pour ne pas subir le diktat de l’extérieur. Il n’y a pas de miracle. Nous pouvons réussir», convaincu de ce que « l’Agenda 2063 est une opportunité pour l’Afrique pour prendre sa marche en mains ». Il a exhorté pour une implication accrue du secteur privé, afin que la transformation réelle du continent soit une réalité.... suite de l'article sur Autre presse