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Célébration de la 28ème journée du CILSS : pour une meilleure visibilité des activités de l’institution
Publié le mardi 17 septembre 2013   |  Le Sahel




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Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, M. Illa Djimrao, a procédé vendredi dernier, au Centre Régional AGRHYMET de Niamey, au lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la 28ème journée du CILSS. La cérémonie a enregistré la présence du représentant du Directeur général de l’AGRHYMET, du Secrétaire permanent du CONACILSS ainsi que de plusieurs invités.

Le thème retenu cette année est : ‘’40 ans d’actions au profit des populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest’’.

En prenant la parole à cette occasion, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, M. Illa Djimrao, a indiqué que cette journée, célébrée chaque année le 12 septembre, a été instituée par la 21ème session du Conseil des Ministres du CILSS tenue à Dakar en janvier 1986 avec pour objectif de renforcer la visibilité des actions du CILSS dans les Etats membres. Il a précisé que durant ses quarante ans d’existence, le CILSS a laborieusement et méthodiquement œuvré, avec l’aide de ses partenaires, à améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes et ouest-africaines.

Parlant du parcours de l’institution, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture a indiqué que le CILSS a débuté ses activités à sa création par des actions d’urgence, avec la mobilisation d’une importante aide alimentaire au profit des populations sahéliennes frappées par la sécheresse. Après cette

période d’urgence, le CILSS s’est engagé dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissement dits de première génération avec la mobilisation de 2,5 milliards de dollars finançant 612 projets dans les Etats membres.

M. Illa Djimrao a également souligné que le CILSS s’est ensuite orienté, à la fin de la décennie 80, vers la mise en place des programmes régionaux dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la population et du développement, plaçant ainsi l’Homme au centre de ses préoccupations. Il devait par la suite notifier que la nécessité de prendre en compte les dimensions multiples du développement a conduit, dans les années 90, à la restructuration du CILSS, avec l’adoption et la mise en œuvre d’un Plan de Redressement et de Relance Durable (PRRD). Le SG du ministère de l’Agriculture a aussi évoqué d’autres actions salvatrices qui ont concouru à l’essor du CILSS.

S’agissant des acquis du CILSS dans notre pays, il a relevé l’appui à l’élaboration des politiques nationales en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Plan d’actions national de lutte contre la désertification (PAN/LCD), l’intégration des effets des changements climatiques dans les politiques publiques ; l’appui à l’élaboration et la mise en œuvre des outils de collecte, de traitement des données statistiques et d’’analyse de la vulnérabilité à travers le cadre harmonisé; la formation des cadres en matière de protection des végétaux, d’hydrologie, d’agro météorologie et récemment en masters dans les domaines comme la gestion intégrée des ressources (GIRE), la sécurité alimentaire, la protection durable des terres, etc.

En perspective, le SG du Ministère de l’Agriculture a dit que le CILSS vient d’engager l’élaboration d’importants programmes d’amélioration de la résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le cadre de l’initiative Alliance Globale pour la Résilience (AGIR) avec l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID) et de la Banque Africaine de Développement (BAD). Quant au Directeur général par intérim du Centre régional AGRHYMET, M. Etienne Sarr, il a noté que les actions menées jusqu’à présent par le CILSS sont considérables et en adéquation avec les attentes des populations sahéliennes et ouest africaines. Ces efforts méritent d’être soutenus par la communauté internationale, mais surtout par nos Etats à travers la mise en oeuvre de mesures efficaces appuyées par une réelle volonté politique et des engagements en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire, la désertification et les changements climatiques.

Laouali Souleymane

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