Suite au récent concours de recrutement à la fonction publique , notamment au ministère des finances , la brigade de la Gendarmerie nationale , selon des sources dignes de foi , aurait procédé au démantèlement d’un réseau de magouilleurs , de mafieux qui marchandent le recrutement . Un réseau qui s’enrichit sur les dos des candidats au recrutement en violation des principes d’équité et d’égalité des citoyens aux emplois de l’Etat.
Du reste, selon nos sources , le procédé du réseau démantelé serait de prendre des paquets de sous , des parcelles et tout autre objet de valeur pour faire passer des candidats nantis . Toujours selon nos sources, dans le cadre du démantèlement de ce réseau, des ordinateurs auraient été saisis par la brigade de la Gendarmerie et le Parquet serait sur le point de procéder à des arrestations et l’enquête suivra son cours.
Aujourd’hui, c’est la débandade au sein du ministère de la fonction publique dans lequel selon certaines sources des choses se passeraient depuis quelques temps dans l’opacité, la corruption et de manière partisane. Avec cet exploit de la Gendarmerie, les responsabilités doivent être situées et des têtes doivent réellement tomber. En tout cas, la Gendarmerie doit davantage pousser ses investigations pour un démantèlement total de ce réseau et ses ramifications. Car selon des sources proches dudit ministère, des responsables semblent traiter avec des négociants extérieurs, c’est-à-dire, des recruteurs des candidats à la magouille. Cette affaire qui éclabousse plusieurs personnes est la preuve de la corruption qui gangrène l’administration nigérienne depuis l’avènement du système Guri qui semble être le temps de l’invite à la magouille, à la corruption, au favoritisme et aux pillages des ressources publiques. Vivement donc que la justice sévisse pour rétablir les pauvres dans leurs droits.
