Au total, 289 combattants du groupe terroriste Boko Haram ont été tués du 26 mars au 1er avril au cours d'intenses combats par les forces armées nigériennes et tchadiennes dans le bassin du Lac Tchad, sur la frontière nigéro-nigériane, a déclaré jeudi à Niamey l'état-major de l'armée nigérienne.
Après la prise de plusieurs localités nigérianes parmi lesquelles les villes de Doutchi, Damasak, Gashagar, à l'issue d'intenses combats, les Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes et tchadiennes sont rentrées le mardi 31 mars à Malan Fatori, localité tenue depuis novembre 2014 par la secte Boko Haram et à partir de laquelle le groupe terroriste menait des incursions régulières sur la localité nigérienne de Bosso (extrême-est), frontalière du Nigeria, a indiqué le porte-parole de l'état-major des Forces armées nigériennes (FAN), le colonel Moustapha Michel Ledru, dans un communiqué.
Le bilan provisoire des combats entre la secte de Boko Haram et les FDS nigériennes et tchadiennes, du 26 mars au 1er avril, fait état de plusieurs localités reprises à Boko Haram, 289 terroristes tués et 31 blessés, alors qu'une quinzaine de véhicules et plusieurs dizaines de motos ainsi qu'une importante quantité d'armes, des engins blindés et des munitions ont été détruites.
De même, d'importantes quantités d'armes, des engins blindés et des mortiers de 82mm ainsi que des lots de munitions ont été récupérés par les FDS nigériennes et tchadiennes.
Toujours selon le communiqué, un élément des FDS nigériennes a perdu la vie au cours de ces combats et trois autres ont été blessés.
Depuis près d'un mois, les forces armées nigériennes et tchadiennes mènent une opération baptisée "Opération Mai Boulama", en territoire nigérian visant à neutraliser le groupe terroriste Boko Haram et sécuriser le bassin du lac Tchad.
