Le ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs, M. Ousmane Abdou, entouré de ses proches collaborateurs, a rencontré mercredi matin la délégation ayant participé aux manifestations du Clap Ivoire 2013. La délégation était conduite par le directeur général du Centre Cinématographique du Niger, M. Ali Damba.
En recevant la délégation, le ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs a rappelé que le Clap Ivoire est un festival de courts métrages vidéos ouvert depuis 2002 à l’attention des jeunes réalisateurs et techniciens de l’UEMOA et de la CDEAO.
M. Aboul-Moumouni Mahamadou Bakabé a remporté le prix de la meilleure image grâce à son film Tougouma, la pierre mystique qui rend la justice. Le ministre a saisi l’occasion pour féliciter chaleureusement le lauréat encourager les autres jeunes ayant participé au festival, mais qui n’ont pas eu la chance de remporter des prix. ’’J’encourage les autres compatriotes et jeunes réalisateurs à préparer, dès à partir de maintenant, la 14ème édition de Clap Ivoire. Ce qui nous venons de vivre traduit, si besoin en est, le renouveau du monde cinématographique du Niger. Comme vous le savez, il y a eu une certaine léthargie, mais maintenant il y a une reprise franche. Le cinéma nigérien ayant été un joyau dans la sous région, nous ferons tout pour que la culture nigérienne puisse encore rayonner’’, a dit le ministre Ousmane Abdou qui a tenu à saluer ’’la contribution inestimable de Canal+ qui nous a offert ce trophée’’.
Auparavant, le directeur général du Centre Cinématographique du Niger, M. Ali Damba, a souligné l’importance de ce prix pour le ministère de la Culture, des Arts et des Loisirs. Cela, a-t-il dit, va incontestablement marquer l’ensemble du monde cinématographique nigérien. C’est aussi, a-t-il indiqué, la promesse tenue de Abdoul-Moumouni, festivalier tenu en échec l’année dernière, et qui avait affirmé, les larmes aux yeux, qu’il remportera le prix Clap Ivoire la prochaine fois. Ce trophée, d’une valeur de 500 mille francs FCFA, est donc un rêve qui est devenu réalité, a dit le directeur général du Centre Cinématographique du Niger.
Il a par la suite encouragé le deuxième participant qui a présenté un film à ce festival, et qui n’a pas démérité même s’il n’a pas été primé. C’est, a rappelé M. Ali Demba, un film qui dénonce certaines pratiques qui ne sont pas dignes de notre culture, mais qui malheureusement s’observent dans les milieux scolaires. Il a promis qu’une fois le ministère de la Culture et son homologue de l’Education auront visualisé ce film, ils prendront les mesures idoines qui s’imposent, en collaboration avec les responsables en charge de l’Education de notre pays, pour endiguer ce phénomène.
Par ailleurs, a ajouté M. Ali Damba, les jeunes se sont bien comportés en Côte d’ivoire. Aussi, il les a exhortés à œuvrer toujours à donner le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’il s’agit de défendre les couleurs nationales.