Discours de son excellence Hama Amadou, président de l’assemblée nationale, a l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire au titre de l’année 2013
Afin de lever toutefois toute équivoque sur les intentions sournoises qu’on nous prête, je voudrais réaffirmer à nos concitoyens que personnellement conscients du grand danger que représente l’instabilité politique à répétition dans un pays comme le nôtre, parce que non seulement elle ternit gravement l’image de la classe politique mais parce qu’elle dessert surtout la crédibilité extérieure du Niger, nous ne prendrons jamais l’initiative de compromettre les fondations de sa stabilité institutionnelle actuelle sans un motif grave touchant la loi fondamentale ou résultant de l’exercice du pouvoir à des fins personnelles ou partisanes susceptibles de frustrer l’intérêt national.
Excellence Monsieur le Président l’Assemblée nationale du Togo ;
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Madame et Monsieur les premiers Vice-présidents des Assemblées nationales du Sénégal et du Ghana ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Honorables Députés, chers collègues ;
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales ;
Madame la Gouverneure de la région de Niamey ;
Monsieur le Maire, Président du conseil de ville de Niamey ;
Messieurs les Maires d’arrondissements de la ville de Niamey ;
Messieurs les officiers généraux et supérieurs des forces de défense et de sécurité ;
Mesdames et Messieurs les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile
Nous voici à nouveau réunis, pour l’ouverture solennelle de la 1ère session ordinaire de l’année 2013. C’est la 3ème session du genre que nous faisons depuis l’installation de la législature en mars 2011. Comme vous l’avez sans doute noté, le temps s’en va lentement mais inexorablement. Aussi avons-nous déjà à nous soucier, du bilan de notre législature et de la perception que les citoyennes et citoyens auront de notre Assemblée d’ici peu. Car la fin du mandat n’est plus loin même si pour beaucoup d’entre nous, elle apparait encore bien lointaine.
Monsieur le Premier Ministre,Mesdames et messieurs,
Distingués invités,Mais avant de poursuivre plus avant mon propos, permettez moi de vous signaler tout d’abord la présence parmi nous des délégations de députés des Assemblées nationales du Togo, du Sénégal et du Ghana, venus assister à cette cérémonie, pour honorer notre parlement, exprimant ainsi la bonne qualité, l’exceptionnelle qualité des relations d’amitié et de solidarité existant entre nos pays et nos peuples. La délégation du Togo est conduite par mon frère, l’honorable Président de l’Assemblée nationale du Togo, son Excellence Abass Bonfoh, dont nous connaissons le prestigieux parcours politique et le rôle éminent qu’il a joué à la tête du Togo, au cours de la transition politique délicate que ce pays frère a connue, après la disparition du regretté Président Gnassingbé Eyadema, ce très grand ami du Niger.
Les nigériens résidant au Togo, m’ont dit d’ailleurs, lors de mon dernier séjour dans ce pays, toute la prévenance et la sollicitude fraternelle dont le Président El Hadj Abass Bonfoh les a toujours comblés. Ils m’ont parlé également de la bienveillance dont ils sont constamment l’objet de la part du Président Faure Gnassingbé, Chef de l’Etat de la République 4du Togo ainsi que de toutes les autorités de ce pays envers lequel notre gratitude reste infinie. Monsieur le Président Bonfoh, permettez donc qu’au nom du parlement nigérien, je vous exprime ici solennellement et publiquement les remerciements sincères et profonds du peuple nigérien, pour tout ce que votre pays fait pour nos compatriotes émigrés au Togo, disons auprès du peuple togolais si accueillant et si hospitalier.Soyez assuré que le peuple nigérien vous en est reconnaissant, je veux dire reconnaissant envers le peuple togolais, le Président de la République et leparlement du Togo.
Mesdames et Messieurs, La délégation du pays de la Téranga quant à elle, est conduite par l’honorable Awa Guèye, 1ère Vice-présidente de l’Assemblée du Sénégal.Madame, votre présence à nos côté ce jour, suscite en nous, un sentiment de joie profonde. Car nous avons pour votre pays et pour le parlement sénégalais la plus haute estime. Les dernières élections qui se sont déroulées dans votre pays ainsi que la grande maturité politique démontrée en cette circonstance par le peuple sénégalais, ont forcé notre admiration. C’est donc un réel plaisir pour nous d’accueillir dans cet hémicycle, les représentants d’une nation, qui ont su démontrer au reste du monde, que l’Afrique aussi sait, et de façon exemplaire, pratiquer la démocratie, celle dont l’exercice responsable à travers l’expression de la souveraineté nationale, peut régler les tensions et les crises politiques, sans faire sombrer le pays, dans la guerre civile ou les déchirements sanglants.
Pour la raison que voilà, je vous demanderai de bien vouloir transmettre à mon grand frère et ami de longue date, le Président de l’Assemblée du Sénégal, son excellence Moustapha Niasse, les sincères remerciements de l’Assemblée 5nationale du Niger au parlement sénégalais, pour cet exemple de tenue et de maturité dont ont fait preuve la classe politique et le peuple sénégalais, exemple qui nous édifie et s’offre en modèle au reste de l’Afrique.Rien d’étonnant du reste quand on sait que votre pays de tout temps a su construire sa stabilité et en garantir la pérennité dans le pluralisme le plus effectif, sans jamais tomber dans le piège de l’instabilité découlant de ces alliances de circonstances qui manquent à la fois de la vigueur des convictions et du sens élémentaire de l’intérêt national.
Soyez remerciés pour le modèle qu’offre votre pays si humblement au continent africain tout entier. Nous enregistrons également pour la signaler, avec un plaisir aussi sincère que profond, l’arrivée d’une délégation de membres de la chambre basse du parlement ghanéen. Le Ghana, cet autre pays d’accueil de nos compatriotes nigériens, qui depuis les temps immémoriaux, a été pour des générations de nigériens, la terre de l’or où chaque jeune doit se rendre pour se distinguer et pour satisfaire aux apprêts du mariage. Et nous pouvons le clamer, le peuple ghanéen est une nation de grand cœur, une nation qui a su donner de tout temps, un contenu et un sens concret, à l’idée de l’unité africaine, que l’un des plus grands leaders de notre continent, le regretté Kwame Nkrumah, premier chef d’Etat du Ghana, ce grand visionnaire, a prônée et a défendue avec clairvoyance et grande lucidité.
Son peuple l’a compris et en a toujours défendu le principe. En tout cas envers le peuple nigérien. Pour cela, nous saluons la délégation des parlementaires ghanéens et nous leur disons merci au nom de tous nos compatriotes qui vivent parmi eux. La délégation est conduite par l’honorable Ebo Barton Odro.Je vous demande, Monsieur le Vice-président, de transmettre à mon frère,son Excellence Edward Doe Adjaho, Speaker de votre Assemblée, ma gratitude 6profonde pour avoir donné suite à notre invitation, malgré les délais relativement courts dans lesquels nous l’avons saisi. Qu’il sache que nous avons pour cela envers lui une dette, que nous aurons l’occasion de régler, j’en suis sûr, avec amitié et reconnaissance.
Monsieur le Président, Madame la 1ère Vice-présidente, Monsieur le Viceprésident du parlement ghanéen, Honorables députés invités, le parlement nigérien vous souhaite la bienvenue au Niger, ce vaste pays du Sahel, partie intégrante de l’espace communautaire de la CEDEAO. C’est l’occasion pour ceux d’entre vous qui y viennent pour la première fois,de découvrir ce pays aux confins du Sahara, qui j’en suis sûr vous étonnera. En effet, sous bien des aspects il est certainement différent, de ce que vous en imaginiez. Vous êtes chez vous et nous serions très heureux de savoir que votre séjour vous aura été agréable à tous points de vue. Merci d’être venus.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs, Notre session s’ouvre dans un contexte encore dominé par l’insécurité dans la sous-région.La guerre au Mali se poursuit. Les terroristes, acculés dans leur citadelle montagneuse des Ifoghas, continuent cependant de résister. Refusant de reconnaître leur défaite et donc de déposer les armes, ils ont changé de stratégie pour recourir aux attentats-suicides ; aux harcèlements des forces officielles dans les villes ; au minage systématique des parcours militaires et des abords des villes, sans oublier les embuscades mortelles dont 25valeureux soldats tchadiens viennent hélas d’être les victimes. A leur mémoire, je vous demande d’observer une minute de silence !Néanmoins, les troupes terroristes s’entêtent à poursuivre la guerre perdue d’avance pour eux, non pas dans l’espoir de vaincre, mais certainement sous les effets conjugués du désespoir et de la rage.
Mais ce serait une erreur de croire que la bataille est déjà gagnée par les forces officielles coalisées. Les prétendus Djihadistes poussent à son enlisement et donc d’une certaine façon à la réédition du schéma de la guerre contre le terrorisme en Afghanistan. Reconnaissons-le, la CEDEAO nous le savons tous, n’a pas les moyens de soutenir une guerre d’usure. A preuve, aujourd’hui encore, combien d’unités combattantes des pays de notre sous-région, sont au front avec la France, pour mener l’assaut contre le repaire de ces ennemis de la paix ?Et c’est pour cette raison que nous nous devons de saluer bien bas, le Tchad qui n’a pas attendu l’aide de l’ONU pour mobiliser ses soldats et ses moyens propres, afin de mener la lutte aux côtés des unités combattantes françaises au Nord de Kidal.
Mesdames et Messieurs, Les Etats membres de la CEDEAO doivent se ressaisir, car à la vérité, que serait-il advenu du Mali, si la France n’était pas intervenue et si le Tchad n’était pas à nos côtés, alors même qu’ils n’appartiennent pas à notre espace communautaire ?Qu’en serait-il, si comme la France l’a annoncé, ses soldats se retiraient avant l’éradication totale des forces djihadistes et irrédentistes? Ce sont là des questions, que nous devons nous poser dans tous les parlements de la sous-région. Car ce qui se passe au Mali, est une menace réelle et non virtuelle pour tous les états membres de la CEDEAO et en particulier ceux du Sahel. Il revient par conséquent à ceux-ci de mieux concrétiser leur solidarité envers ce pays et de consentir donc les sacrifices qu’exige la situation, sans rester plus longtemps dans l’immobilisme, au motif que l’ONU n’a pas encore débloqué les fonds promis.
Cette attitude d’irrésolution, du reste largement partagée dans toute la sous-région, se justifie à nos yeux à travers deux termes de l’alternative suivante : ou bien la plupart des pays de notre espace géographique ne dispose pas de véritables armées ; ou bien manquent dramatiquement de volonté pour secourir le Mali et sécuriser notre espace communautaire, dans l’intérêt de tous les peuples y vivant. Il est vrai aussi qu’un certain nombre de ces pays gèrent des crises internes qui les incitent à privilégier la sécurisation de leur propre territoire d’abord. Mais je le réaffirme néanmoins, la solidarité entre nos états en cas d’agression extérieure doit être effective. Nous ne pouvons pas accepter de continuer à confier l’existence, la survie et la sécurité de nos pays, à l’aide internationale. Autrement l’indépendance, la souveraineté et la maîtrise du destin des nations africaines par les africains, nos drapeaux mêmes, ne sont que factices et dignes de l’esprit de carnaval.
Il n’y a pas d’indépendance véritable quand on est incapable de défendre celle-ci les armes à la main. Il n’y a pas d’indépendance vraie pour un peuple lorsqu’il peut être assujetti par de simples bandes armées, aussi aguerries soient-elles. Notre sous-région n’est par conséquent pas encore, à l’abri des menaces qui pèsent sur elle.
Monsieur le Premier Ministre,Honorables Députés, Distingués invités, Si le contexte sous-régional reste, comme je le disais tantôt, chargé de menaces, le contexte national nigérien non plus, n’incite pas à la joie. En effet, pendant l’intersession et encore plus, au cours de ces dernières semaines, le climat politique dans notre pays s’est quelque peu assombri au point où, à l’heure où je vous parle, pour de nombreux nigériens, la session parlementaire qui s’ouvre est porteuse de périls graves pour la stabilité de nos institutions.Mais sur quoi au juste se fonde-t-on pour faire de tels augures ? A l’analyse sur rien de sérieux. Rien de sérieux, car tout se résume à la rumeur publique et aux écrits pernicieux de quelques plumitifs de nos médias en mal de sensationnel, ou des propos de ces mercenaires de la plume au service d’intérêts extérieurs, qui sont payés pour faire l’événement qui ruinerait les capacités du régime à mieux défendre les intérêts du pays.
Quel événement me diriez-vous ? Tout simplement celui de pousser à la rupture entre les partis politiques sur lesquels repose aujourd’hui la stabilité du Niger, en semant le doute et la suspicion dans les esprits, et en rendant l’atmosphère politique irrespirable, pour ceux à qui revient la responsabilité de décider du sort de la nation. Cela est bien triste. Mais un journaliste quel qu’il soit, ne peut troubler la sérénité politique du pays si la liberté de la presse telle qu’elle est aujourd’hui admise au Niger, n’a pas été conçue pour lui permettre de s’adonner en toute impunité aux turpitudes et aux excès, qui mettent en ce moment à mal, la sérénité politique dans le pays.
Afin de lever toutefois toute équivoque sur les intentions sournoises qu’on nous prête, je voudrais réaffirmer à nos concitoyens que personnellement conscients du grand danger que représente l’instabilité politique à répétitiondans un pays comme le nôtre, parce que non seulement elle ternit gravementl’image de la classe politique mais parce qu’elle dessert surtout la crédibilité extérieure du Niger, nous ne prendrons jamais l’initiative de compromettre les fondations de sa stabilité institutionnelle actuelle sans un motif grave touchant la loi fondamentale ou résultant de l’exercice du pouvoir à des fins personnelles ou partisanes susceptibles de frustrer l’intérêt national.
Aussi sous prétexte d’une liberté de presse sans aucun garde-fou, certains médias s’autorisent à désinformer et désintoxiquer délibérément les citoyens ; à diffamer aussi sans retenue et sans précaution aucune, des hommes politiques pour la seule raison qu’ils n’ont pas leur sympathie, allant même jusqu’à inciter à 10la confrontation et à la rupture entre les partis politiques au pouvoir, sans se soucier de jeter le pays dans les incertitudes et les dangers de l’instabilité. Nous avons vu ce que la divagation politique peut entrainer comme risque pour un Etat. Le cas malien est là pour le rappeler à l’esprit des nigériens.
Il ne s’agira pas bien sûr de restaurer la censure ou de réhabiliter les peines d’emprisonnement pour les délits de presse, mais il s’agirait tout simplement d’insérer les garde-fous nécessaires dans la loi, qui contraindraient les uns et les autres, à une meilleure observance des principes, des règles et de l’éthique professionnelles dans le métier de presse.Il n’est pas admissible en effet, que la désinformation systématique, l’intoxication délibérée comme la propagation consciente et volontaire de la rumeur mensongère continuent de servir de fonds de commerce aux faux journalistes réfugiés dans le métier, pour exclusivement se faire de l’argent à n’importe quel prix ou nuire au pays, sinon discréditer systématiquement et régulièrement les hommes politiques afin de convaincre l’opinion publique et ceux qui ont les moyens de la force, qu’il faut changer la classe politique par décret et ouvrir peut-être ainsi faisant des perspectives aux recalés de la démocratie.
Aujourd’hui en effet, j’en suis certain, sur la base des mensonges distillés, notre pays est en train de perdre aux yeux de nos partenaires extérieurs le crédit de sa stabilité retrouvée.L’incertitude revient dans leurs esprits relativement à la solidité de nos institutions. Par ces agissements nocifs, on croit sans doute ne déstabiliser et discréditer qu’un homme ou un parti, en oubliant un peu vite, par insuffisance de culture politique, que l’on nuit surtout aux intérêts et à l’image du pays. C’est bien dommage. En ce qui nous concerne en tout cas, je tiens à l’affirmer solennellement, cette session ne connaîtra de notre fait aucune crise, ni aucun bouleversement politique quelconque. Notre pays a besoin de stabilité et nous nous efforcerons dans la limite de nos responsabilités d’en garantir la pérennité.
C’est bien pourquoi, tout récemment, nous avions appelé la classe politique à l’ sacrée face à une situation qui peut à tout moment affecter la stabilité des institutions. Nous avions été mal compris et même sévèrement critiqué dans notre propre camp. Mais je le réitère, pendant quelques temps, le Niger a besoin d’une solide stabilité politique. Il ne faut en effet que les rivalités politiques conduisent à des attitudes et des comportements anti-démocratiques. Il ne faut surtout pas que les peurs des uns et des autres nous ramènent à l’irréparable. De celles-ci naissent des doutes et des suspicions actuellement distillés par des nuées de propagateurs de rumeurs malveillantes, lâchées dans tous les quartiers de la capitale. L’ sacrée permettra à ceux-ci de prendre un peu de repos, ne seraitce qu’un temps. Car les perspectives des élections de 2016, leur offriront, j’en suis sûr, de nouvelles opportunités pour se consacrer de nouveau à leurs œuvres de nuisance publique.
Pour le reste, Mesdames et Messieurs les Députés, il vous revient la lourde responsabilité de démontrer au peuple nigérien que seuls vous importent les intérêts du Niger et la paix intérieure de celui-ci. C’est votre cohésion au sein de notre institution qui fera échec aux menées souterraines et malveillantes de tous ces gens qui tendent à confondre leurs avantages et confort égoïstes avec le destin du peuple nigérien tout entier.
Mesdames et Messieurs les Députés, Notre session se distinguera cette fois-ci aussi par un ordre du jour très chargé. 12En effet le gouvernement vient de transmettre au bureau de l’Assemblée une série de projets de loi qu’il nous faudra examiner et voter. Il s’agit entre autres :
- du projet de loi relatif à l’urbanisme et à l’aménagement urbain ;
- du projet de loi relatif à la prévention, la prise en charge et le contrôle du VIH/SIDA ;
- du projet de loi portant code de la route ;
- du projet de loi portant réglementation des systèmes financiers décentralisés au Niger ;
- du projet de loi déterminant les sanctions applicables au non respect de l’obligation d’assurance des véhicules terrestres à moteur ; etc.
D’autres suivront sans doute au cours de la session. Nous n’avons donc pas de temps à consacrer à la rumeur. Et pour éviter tout risque d’intoxication dans nos rangs, je propose que nous tenions à chaque fin de semaine une ré à huis clos, afin d’échanger largement entre nous sur les sujets d’actualité, ce qui nous aidera sans aucun doute à faire la part entre le vrai et le faux. Le peuple nigérien nous observe et, comme je le disais au début de mon adresse, le temps s’en va et nous avons un bilan, le plus positif possible à présenter en fin de mandat à ce dernier. Travaillons donc dans la seule optique de notre mission de parlementaire : voter les lois et contrôler l’action gouvernementale, avec tous les instruments que la Constitution et le règlement intérieur ont mis à notre disposition. Mais accomplissons cette mission dans la seule perspective de l’intérêt supérieur de la nation nigérienne.
Sur ce, je déclare ouverte la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2013.