A l’initiative de l’Association nigérienne pour la promotion de la paix (ANPP), un forum régional sur les causes et conséquences des crises scolaires et universitaires s’est ouvert ce vendredi 20 septembre au Centre culturel Oumarou Ganda de Niamey. Organisée avec l’appui de l’UNESCO, cette rencontre de deux jours regroupe des participants venus des différentes régions du Niger et de certains pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Sénégal. Dans son mot de bienvenue, la présidente de l’ANPP a rappelé que son association a été créée en septembre 2000 pour contribuer à la promotion et de la culture de la paix au Niger.
«De 2000 à ce jour, l’ANPP a évolué dans le système du réseautage. Elle est membre du CODDHD, du REPTNI et a bénéficié de plusieurs financements. Ce qui lui a permis de mener plusieurs activités dont, entre autres, la mise en place des comités de paix dans les établissements scolaires particulièrement dans les régions d’Agadez et de Diffa, zones ayant connu la rébellion armée. Elle a ensuite procédé à la formation des enseignants, des élèves et des parents d’élèves sur la culture de la paix et de la non-violence en milieu scolaire dans les régions de Maradi et de Zinder, zones d’intervention de l’UNICEF », a précisé Mme Salèye Abdou Mariama. En prenant la parole à son tour, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale de l’UNESCO et de l’ISESCO a indiqué que l’assistance accordée par l’UNESCO à l’ANPP s’inscrit dans le cadre du Programme de participation «qui constitue pour l’UNESCO un moyen de renforcer son partenariat avec ses Etats membres». M. Namata Issa a poursuivi en précisant que le forum traite «d’un thème dont la pertinence est indéniable auprès de l’UNESCO dans la mesure où il s’intéresse aussi bien à l’éducation qui est un des grands domaines d’intervention de l’UNESCO qu’à la recherche de la paix dans ce secteur». Dans son discours d’ouverture du forum, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’enseignement supérieur et des innovations a indiqué que ledit forum se tient «dans un contexte international très préoccupant» et à la veille de la journée internationale de la paix placée cette année sous le thème «éducation pour la paix». Tout en invitant les participants au forum «à faire un diagnostic des causes et conséquences des crises scolaires et de proposer des mécanismes pertinents et durables permettant de prévenir et gérer ce fléau», M. Idrissa Oumarou s’est dit que «la mobilisation de tous, autour des causes et conséquences des crises scolaires et universitaires, permettra d’atteindre les résultats escomptés et d’améliorer de manière durable, le processus de la gestion des préoccupations dans nos établissements scolaires et universitaires».