C’est Houphouët Boigny qui a dit que les hommes passent quels qu’ils soient, mais le pays reste et demeure, et c’est le pays qu’il faut considérer. A Niger Inter nous en faisons notre credo. Sous la présidence d’Issoufou, nous pensons très humblement que notre pays se fait de plus en plus connaitre. Le Niger fait parler de lui dans le concert des nations. Notre carte diplomatique s’élargie. Sans conteste.
Le Niger ne subit plus l’histoire. Mon pays ne fait plus de la figuration dans les rencontres internationales. Avec Issoufou, le Niger joue un rôle d’avant garde dans ses relations avec les autres. Malgré les aléas de la politique intérieure, faite de coups bas et de mauvaise foi chez nous comme ailleurs, le leadership du président Issoufou impacte les rapports du Niger avec ses partenaires.
Parlant du leadership, un grand maitre en développement personnel, l’américain Robert Greene, auteur de »Les 48 lois du pouvoir », disait ceci: « La qualité principale de ceux qui veulent progresser, c’est la capacité de concentration, ce focus nécessaire pour avancer et ne pas se laisser distraire par des broutilles. Et aussi leur capacité de résister, et de rebond après un échec ». Il me semble que Issoufou Mahamadou fait des actions concrètes souvent dans la discrétion et l’indifférence des agissements de sape des semeurs de troubles. Il est grand temps que certains esprits nihilistes se ressaisissent pour faire la part des choses. Pour ne voir que les intérêts du Niger. Pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Pour être simplement positifs. Notre propos ici consiste à parler de certaines qualités de notre président qui force l’admiration de tout esprit positif.
Le président Issoufou vient d’être l’invité de Harvard, l’université de très nombreuses personnalités américaines et étrangères. Parmi elles, selon wekipedia, on compte 45 prix Nobel (2010), huit présidents américains (John Adams, John Quincy Adams, Theodore Roosevelt, Franklin Delano Roosevelt, Rutherford Birchard Hayes, John Fitzgerald Kennedy, George W. Bush et Barack Obama) et de nombreux chefs d’États étrangers. D’autres personnalités, comme le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et l’actrice Natalie Portman, y ont également étudié. En d’autres termes, ne passent pas a Harvard qui le désir. L’an dernier c’était Paul Kagame qui était honoré à Harvard. Devant les étudiants et autres invités de marque de cette prestigieuse université, Mahamadou Issoufou a tenu un discours magistral a la hauteur des attentes de ce public sur sa perception des problèmes de notre continent et du monde contemporain. La force des arguments était au rendez, comme dirait l’autre. Cette culture générale d’homme de gauche tirée de la littérature rouge et de l’histoire était clairement a l’ordre du jour dans ce speech on ne peut plus historique.
En lisant un article de Benedicte Herson, Spécialiste de la conduite du changement alliant l’efficacité du leadership au développement personnel, »5 qualités à développer pour un grand leader », j’ai réalisé que le président Issoufou incarne ces attitudes dont entre autres:
– un leader est, par nature, totalement convaincu par ce qu’il propose. Il croit, au plus profond de lui-même à ce qu’il met en œuvre. Il puise dans sa conviction, son dynamisme, l’énergie d’emmener les foules et la motivation d’aller toujours plus loin.
– pour se mettre en mouvement, tout un chacun a besoin de comprendre où aller. Un grand leader sait communiquer la direction qu’il propose, en précisant à la fois le pourquoi et le pour quoi, en deux mots, de son choix. Il inscrit ainsi sa proposition dans la continuité entre le passé de la situation d’hier et le futur de l’avenir qu’il construit.
– le développement du rayonnement du leader passe par sa capacité à savoir s’entourer et à mettre en valeur chaque membre de son équipe. C’est en rendant chacun de ses équipiers uniques pour la valeur qu’ils apportent au groupe, qu’il leur permet de donner le meilleur d’eux-mêmes. Un grand leader attire les meilleurs pour travailler à ses côtés car ils savent qu’ils vont apprendre et se développer à son contact.
– Un grand leader inspire le mouvement qu’il facilite en jalonnant le chemin pour ceux qui choisissent de le suivre.
Un confrère africain parlant de notre président, me disait que le Niger a désormais un président qui fait la fierté de notre continent tant son sens du leadership est bien perçu non pas seulement par les nigériens mais aussi par des citoyens du monde. Je lui répondais qu’il me semble selon la catégorisation de Machiavel du prince, du leader, Issoufou fait partie de ceux-là qui conçoivent eux-mêmes c’est à dire ceux qui dirigent véritablement. La meilleure catégorie dans la stratification de machiavel. C’est justement ce trait de caractère du dirigeant qui pense par lui-même qui fait que notre président est très à l’aise et à jour dans les grandes préoccupations du monde. En attestent sa conférence inaugurale à Harvard sur le développement de l’Afrique et le Niger… et bien d’autres occasions.
Les contradictions politiciennes existent partout ailleurs, mais quand on a le sens de l’Etat, la qualité de citoyen exige de nous qu’on accompagne les actions qui participent du salut public. Le président Issoufou opposant à Tandja a eu le mérite d’encourager et de motiver son prédécesseur lorsque celui-ci agit pour le bien du peuple. Il a fait une opposition constructive en tenant compte des intérêts du Niger. Il incarne cet alpha male dont toutes les femmes rêvent à la différence de la mauviette qui les fait fuir. Contrairement a une contre vérité assez répandue, le président Issoufou s’est démarqué de ses adversaires d’aujourd’hui le jour qu’il avait défié le régime de Tandja en rentrant malgré le mandat d’arrêt contre lui. Ce jour la, Issoufou a fait rêver de manière décisive le peuple nigérien. Ce jour la, Issoufou a tracé une ligne de démarcation entre lui et les autres.
Cette résolution met en évidence une qualité essentielle du leader à savoir: le sacrifice. Un leader toute sa vie n’est que sacrifice. Un leader sait renoncer pour s’élever car comme l’a dit John Maxwell dans attitudes 101, le leadership n’a d’autre secret que le sacrifice. La vie des grands hommes comme Mandela, Jésus, Martin Luther King, Youssouf, Mohamed et ses compagnons, MalcolmX etc. traduit cette verite de l’art de prêcher la vertu par l’exemple. Il va sans dire que, sous cet angle, un bon leader ne saurait être égoïste. Un bon leader sait prendre des risques sans calculs. Un bon leader ne reste pas dans sa zone de confort pour profiter de la situation.
Pour le reste, le maitre Robert Greene a la suite de Machiavel nous parle de la tendance, de la psychologie humaine dans notre rapport avec le pouvoir: « Le sentiment de n’avoir aucun pouvoir sur les gens et les événements est difficilement supportable : l’impuissance rend malheureux. Personne ne réclame moins de pouvoir, tout le monde en veut davantage. » En d’autres termes, chacun voudrait autant que faire se peut influencer les autres. Mais dans une certaine mesure les vrais leaders influencent positivement les autres parce qu’ils sont conscients que leur vocation c’est de servir au lieu de se servir. Telle est la principale différence entre les leaders et les manipulateurs. Et l’on s’en souvient : Issoufou disait dans son discours d’investiture que son fil conducteur n’est rien d’autre que l’intérêt général. Au regard des prouesses réalisées relativement a l’image de marque du Niger, on peut dire, qu’il s’en sort pas mal.
En écrivant ces lignes, très humblement, mon message vise à dire a mes compatriotes faisons attention: il nous faut savoir accompagner les intérêts du Niger car au finish Issoufou et bien d’autres après lui passerons mais le Niger sera toujours notre bien commun. La vision de cet homme et son apprentissage à l’opposition lui a permis d’être le seul candidat ayant un programme digne de ce nom. Je dirais que le volet 3N devrait être considéré comme un objectif par chacun et tous. Ce concept est en soi tout un programme politique pour le Niger.
Nul n’est parfait sur terre. Tout comme nul n’est prophète chez soi, dit-on. Nous écrivions récemment que Kountché n’est pas un prophète, il a fait autant de belles choses que de vilaines. De même Issoufou tout en poursuivant les intérêts du Niger, il a eu à commettre des erreurs voire des fautes politiques. Quoi de plus normal ! Nous sommes sur le terrain politique fait des circonstances sans cesse renouvelées. Le contexte politique détermine le comportement de l’homme politique. L’important c’est de savoir préserver les intérêts supérieurs de la nation. C’est en cela qu’on reconnait un grand leader. L’adversité politique c’est une chose. L’intérêt général en est une autre.
Laurent Gbagbo disait pendant sa traversée de désert : » je ne demande pas aux journalistes d’être objectifs mais d’être honnêtes ». En effet, le plus important, je crois, malgré notre subjectivité, nos choix, il importe de ne pas perdre de vue le bon sens, la rationalité de notre jugement. Dire mon point de vue sur la marche de mon pays ne fera jamais de moi le porte parole du pouvoir ni de l’opposition. Dans un esprit dialogique, démocratique j’essaie de contribuer au débat. Très humblement.
J’ai observé très modestement les actions d’un homme à la tête de mon pays et j’ai essayé de mesurer ces actions dans une certaine grille de lecture. Je concède aux esprits scientifiques qu’on fait la science toujours avec les faits selon Gaston Bachelard.
Tout de même, enseigne Bénédicte Herson: » Quand les qualités d’un grand leader sont au rendez-vous, impossible de rester indifférent ! »