Le défi de la valorisation des résultats de la recherche scientifique est au cœur des préoccupations de chercheurs et étudiants de divers pays, réunis à Ouagadougou pour un symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique, du 24 au 27 septembre 2013.Aucun pays ne peut se développer sans la recherche scientifique. C’est la conviction affichée par le chef du gouvernement burkinabè, Luc Adolphe TIAO lors du symposium symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique. Le défi auquel sont confrontés les pays africains reste la valorisation des résultats de la recherche.Selon le ministre en charge de l’Innovation, Gnissa Isaïe Konaté, sur la base de l’expérience des pays émergents, « la valorisation des résultats de la recherche et des innovations est un processus de longue halène qui dépend de plusieurs facteurs comme l’éducation ».
Au Burkina Faso, a noté le chef du gouvernement, des efforts ont été faits et la valorisation de la recherche scientifique et de l’innovation a permis de faire des avancés aussi bien sur le plan technologique que dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. « Mon gouvernement a consenti en 2013, un effort budgétaire important pour financier la valorisation et l’accompagnement de six produits issus des résultats de la recherche », a indiqué Luc Adolphe Tiao
En 2011, un ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation a été créé pour valoriser et exploiter les résultats de la recherche scientifique et les rendre plus utiles aux populations.