Célébration de la Journée Mondiale du rein à Say : la Première Dame Dr Malika Issoufou s’implique dans la sensibilisation en vue de réduire les risques liés aux maladies rénales #aNiamey

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Célébration de la Journée Mondiale du rein à Say : la Première Dame Dr Malika Issoufou s’implique dans la sensibilisation en vue de réduire les risques liés aux maladies rénales

Publié le lundi 13 avril 2015 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Célébration de la Journée Mondiale du rein à Say : la Première Dame Dr Malika Issoufou s`implique dans la sensibilisation en vue de réduire les risques liés aux maladies rénales

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A l'instar du monde entier, le Niger a célébré, vendredi dernier, la journée mondiale du rein sous le thème « prendre soin de ses reins: c'est vital pour tous ». Cette année, les festivités entrant dans le cadre de cette journée commémorative se sont déroulées à Say, à une cinquante de kilomètres de Niamey sous le parrainage de la Première dame Dr. Malika Issoufou, marraine de la lutte contre les maladies rénales. L'on notait également la présence du ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, du gouverneur de la région de Tillabéry, du président de l'ONG mieux vivre avec ses reins, ainsi que plusieurs personnalités qui ont fait le déplacement de Say. La célébration de la journée mondiale du rein a été mise à profit par la Première dame, présidente de la fondation Tattali-Iyali pour procéder à la remise d'un don en vivres, moulins à grain, motopompes et produits médicaux à la commune urbaine de Say et à celle de Youri.

La délégation conduite par la Première Dame a été fortement accueillie à 10 km de Say, précisément dans le village de Dalweye par le gouverneur de la région de Tillabéry entouré des autorités locales et coutumières et les populations avant de remettre le cap sur Say pour la cérémonie proprement dite. C'est l'hôpital du district de Say qui a servi de cadre pour cette célébration. Après une animation culturelle et un poème dédié à la fondation Tattali-Iyali pour les multiples actions qu'elle mène en faveur des populations nigériennes, le maire de la commune urbaine de Say et le préfet ont pris la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue à l'illustre hôte et sa délégation.
En lançant les activités commémoratives de la journée mondiale du rein, le ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, a souligné avec des chiffres à l'appui la grave menace que constituent les maladies du rein pour la santé publique dans le monde et au Niger en particulier. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies du rein et des voies urinaires ont contribué sur la charge globale des maladies pour environ 0,7 million de décès chaque année et pour plus de 14 millions de handicaps. Au Niger, les maladies rénales, bien que leur prévalence dans la population générale soit encore méconnue, constitue par leur gravité, une préoccupation grandissante en matière de santé publique. C'est pourquoi, a dit Mano Aghali, les autorités de la 7ème République ont fait de la lutte contre les maladies rénales une de leurs priorités avec des progrès considérables enregistrés dans la prise en charge.

Parmi ces progrès, on peut citer le dépistage et la prise en charge des cas d'affections rénales selon les niveaux dans toutes les formations sanitaires particulièrement les hôpitaux ; l'ouverture d'un second service de néphrologie à l'hôpital national de Zinder après celui de l'hôpital de Lamordé de Niamey et l'appui de l'Etat dans le fonctionnement de ces services de néphrologie. Auparavant, le président de l'ONG mieux vivre avec ses reins Dr. Idi Abdou a rappelé que les reins sont des organes dont le bon fonctionnement est vital pour l'homme. Il permet à travers les urines, de débarrasser le sang des déchets toxiques résultats du fonctionnement des autres organes et de toute substance que l'on y ingère. Les reins sont malheureusement affectés dans leur fonction par plusieurs maladies et pratiques courantes telles que les infections urinaires ; l'hypertension artérielle ; le diabète etc.
En outre, la création en 2012 de l'ONG mieux vivre avec ses reins s'inscrit dans une démarche vivant à créer une mobilisation à tous les niveaux pour la prévention des maladies rénales. L'ONG mieux vivres avec ses reins a réalisé avec le soutien de ses partenaires plusieurs activités telles que le dépistage ; l'organisation des caravanes de sensibilisation sur les maladies rénales dans les huit régions du pays, etc.
S'exprimant à cette occasion, la Première Dame Dr. Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali-Iyali a demandé aux professionnels de la santé et particulièrement l'ONG ''Mieux vivre avec ses reins'' d'intensifier la sensibilisation des populations pour réduire les risques liés aux maladies rénales. Ils ont ensuite fait la situation du district sanitaire de Say qui couvre une superficie de 13.051 Km2 pour une population estimée en 2015 à 387.309 habitants avec 83.529 femmes en âge de procréer. Ce district sanitaire couvre le département de Say et de Torodi. La couverture sanitaire du département est de 43,79% avec un ratio un médecin pour 129.103 habitants ; un infirmier pour 4.782 habitants et une sage femme pour 4.641 femmes en âge de procréer. Le département dispose d'un hôpital de district ; 23 centres de santé intégrés (CSI) dont deux (2) sont tenus par des médecins et 66 cases de santé, toutes fonctionnelles.
Les deux responsables ont par ailleurs souligné l'engagement de la présidente de la Fondation Tattali-Iyali pour l'amélioration des conditions de vie des populations nigériennes en général et celles des plus vulnérables à travers des actions visant à alléger les souffrances de la femme et de l'enfant aussi bien en milieu urbain que rural. ''Le don que vous allez remettre dans quelques instants n'est qu'une petite illustration des actions menées par votre fondation'', a précisé le préfet de Say M. Amadou Ali.
En évoquant la célébration de la journée mondiale du rein, le préfet de Say, a indiqué que les maladies des reins constituent un problème de santé majeur dans notre pays. En effet, l'insuffisance d'information et le manque de dépistage précoce exposent les populations aux risques sanitaires conduisant souvent à l'insuffisance rénale chronique.

Hassane Daouda,Envoyé spécial

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