Mésentente entre Albadé, Marthé et Amadou Salifou : Ceux qui ont comploté contre Hama Amadou se mangent déjà #aNiamey

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Mésentente entre Albadé, Marthé et Amadou Salifou : Ceux qui ont comploté contre Hama Amadou se mangent déjà

Publié le jeudi 16 avril 2015 | Le Monde d’Aujourd’hui

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Prestation de serment du président de l`Assemblée Nationale : SE. Amadou Salifou, renvoyé à l`exercice de sa fonction

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Mésentente entre Albadé, Marthé et Amadou Salifou Ceux qui ont comploté contre Hama Amadou se mangent déjà Décidément, le bateau Guri system prend de l’eau de toutes parts. Alors que l’opposition est plongée dans une sorte de coma politique, à c’est à l’intérieur du système que les gens se dévorent comme des poissons.

Depuis quelques temps, pas un mois ne passe sans qu’on entende parler de querelle entre telle ou telle personnalité du pouvoir. La dernière en date viendrait de l’hémicycle où d’une part, Amadou Salifou et son parrain Albadé Abouba et d’autre part Amadou Salifou et son 1er Vice-président Daouda Mamadou Marthé se regardent en chien de faïence.

Là aussi, comme dans plusieurs cas, c’est une affaire d’argent qui serait à l’origine du désamour. Nos sources indiquent que le président de l’Assemblée nationale – dont tout le monde connait les conditions d’accession à cet autrefois prestigieux poste – aurait accepté qu’une fois nommé – oh pardon élu – de partager ses fonds politiques avec les 2 autres. Le premier étant celui grâce à qui il a eu le perchoir du parlement et le second a été le général de la guerre menée contre Hama Amadou et la Constitution de la république pour obtenir la vacance dudit perchoir.

Les fonds politiques du président des députés étant de 12 millions hebdomadaire, chacun devait se retrouver avec un paquet de 4 millions chaque semaine. Quelle ne fut la surprise de ceux qui pensaient tenir Amadou Salifou en joue : le semi-analphabète, une fois bien installé dans son fauteuil et au milieu des sirènes de son cortège aurait « revue le pacte » en refusant carrément de céder un seul copeck aux autres.

Qui croyait prendre se fait avoir ?

En choisissant Amadou Salifou comme successeur de Hama Amadou, les analystes indépendants étaient presque unanimes à dire que le chef des dissidents du MNSDNassara Albadé Abouba voulait quelqu’un qu’il pourrait « contrôler » à distance. Mais aujourd’hui, les choses semblent prendre un tournant inattendu puisque dans le même temps des échos en provenance de l’hémicycle font état de rapports tendus entre le président de l’Assemblée et le clan de Albadé Abouba. Là, on reprocherait à l’homme de Goudel de ne pas nommer dans la « liste » des dissidents et de ne prendre que ses propres relations. Pour cela, ses amis seraient en train de se liguer contre le remplaçant de Hama Amadou pour envisager sa mise à l’écart, comme du reste, ça a été le cas de son prédécesseur.

Alors que ses camarades le prenaient pour de l’argile pétri, maniable à merci, Amadou Salifou est en train de leur montrer que si la logique du Guri system est « la fin justifie les moyens », nul besoin d’être philosophe ni même faire de longues études pour le comprendre et l’appliquer.

Amadou BELLO

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