Niger - Seize ans (16 ans) après son assassinat, la famille du Gal Ibrahim Baré Mainassara reste inconsolable et veut faire la lumière sur cette affaire. Elle se tourne donc vers la justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédeao).
La cour de justice sous-régionale avait été saisie en 1993 par les avocats de la famille du défunt président tué froidement le 9 avril 1999 par sa garde rapprochée.
Selon sa veuve Clemence Aîssa Baré, cette cour a été saisie par la famille parce qu'elle estime que c'est une juridiction à laquelle on peut faire confiance lorsqu’on est ressortissant d'un Etat ouest-africain et qu'on estime que ses droits ont été violés. En se tournant vers la justice de la Cédeao, il est question pour la famille de reconnaître que, la justice Nigérienne traine les pas et donc, impossible de les attendre.
Car leurs efforts pour que justice soit faite sont restés vains et l’espoir de connaitre la vérité s’amenuise.
L'ancienne première dame du Niger Clémence Aîssa Baré dit fonder beaucoup d'espoirs sur le traitement de ce dossier par la cour de justice sous-régionale.