Solidarité. Des actions pour le Niger #aNiamey

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Solidarité. Des actions pour le Niger

Publié le lundi 27 avril 2015 | Le Télégramme

© Autre presse par DR
Le souhait de Rémi Rolland est de pouvoir rapidement repartir au Niger pour suivre, sur place, la vie du dispensaire que son association soutient.

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Entretien avec Oumarou Malam Issa, représentant de l`IRD au Niger

- 2/4/2015

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Société civile

Rémi Rolland, infirmier spécialisé au centre hospitalier de Lannion, est également président de l'association Solidarité Santé Niger. Créée en 2010, elle a vocation à soutenir le dispensaire de Tchirozérine, dans ce pays d'Afrique. En mai, les Lannionnais sont invités à courir pour apporter leur soutien à cette démarche solidaire. Vendredi, l'association dont vous êtes le président fondateur tenait sa cinquième assemblée générale. Quelle est l'histoire de Solidarité Santé Niger ? Dans le cadre de la coopération des hôpitaux avec Lannion avec le Niger, en tant qu'infirmier spécialisé, j'ai mené plusieurs missions là-bas. Il y a quelques années, la ville m'a également demandé de prospecter sur la commune avec laquelle elle est partenaire. J'ai fait un rapport qui pointait notamment les besoins du dispensaire du CSI (centre de soins intégrés) de la Mission catholique de Tchirozérine. Différentes actions ont ainsi été menées avec la ville, en 2004, 2005 et 2009. Pour donner un cadre à ces démarches, nous avons créé l'association en 2010. Aujourd'hui, elle compte 32 membres et notre budget de 2014 a « cassé » les compteurs car il est de 12.000 €. Il oscille généralement entre 8.000 et 10.000 €. Au total, nous avons mobilisé environ 40.000 € pour le Niger depuis notre création. Quelles sont les différentes opérations que vous menez localement pour collecter des fonds ? Nous organisons des séances de théâtre, une randonnée VTT en octobre, mais le plus grand de nos rendez-vous est en mai, ce sont les Foulées lannionnaises. Chaque année, l'événement réunit 400 participants, 250 adultes et 150 enfants pour une course dans Lannion. La septième édition aura lieu le 29 mai prochain. Autour de cette solidarité, vous avez également un projet sportif avec le lycée Félix-Le Dantec ? Laurent Lintanf, documentaliste, a mobilisé six classes de seconde du lycée. Dans le cadre de l'Agenda 21, depuis le début de l'année, nous sommes en relation, je leur ai présenté notre association et ses actions. Les lycéens ont décidé de créer un événement pour nous soutenir. Le 13 mai prochain, ils organisent l'opération « 1.000 km pour le Niger ». Une course relais qui aura lieu au stade Le Vaillant. Ils vont courir des kilomètres qu'ils auront fait financer par le grand public, à hauteur de 50 centimes le kilomètre. Sur place, quelles sont les actions à venir ? Parce que notre but est de participer au fonctionnement du dispensaire, nous poursuivrons notre soutien à l'achat de denrée alimentaire pour le centre de re-nutrition pédiatrique, en fournissant entre autre de la farine, de l'huile, du lait lyophilisé, du sucre en poudre... Nous achetons également des produits pharmaceutiques. Nous soutenons aussi la fabrication locale d'un sirop antitussif. Avez-vous d'autres projets en vue ? On voudrait financer la formation d'un infirmier nigérian sur place mais nous n'arrivons pas à trouver le bon candidat. Les sommes collectées dans le cadre des événements sportifs, ici, à Lannion, participeront également à notre opération véhicule de campagne forain. L'idée est de déplacer une partie du dispensaire, pour aller à la rencontre de la population dans la brousse. L'association réfléchit pour pouvoir les accompagner dans l'achat d'un véhicule. Nous avons un partenariat avec un garage de la ville qui s'engage à trouver le véhicule et à le remettre en état. À nous d'assurer le convoyage, via Anvers, Lomé (Togo) jusqu'à la capitale du Niger. Charge aux responsables du dispensaire de le récupérer là-bas. C'est un projet qui devrait nous coûter de 5.000 à 6.000 €, nous aimerions qu'il aboutisse pour 2017. En raison de la situation dans le pays, vous n'avez pas pu vous y rendre depuis longtemps... Cela fait partie de nos projets, retourner au Niger et aller voir sur place. Mon dernier voyage remonte à 2013. Mais nous ne savons pas du tout si cela va être possible. On espère.

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