Nous venons de prendre connaissance sur le site Actuniger de votre interview accordée en tant que Secrétaire Général du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) comme invité de l’Emission ‘‘Entretien’’ du Groupe de presse LABARI.
Dans cet entretien vous affirmiez et je cite : « En 1993 nous avons eu 16 %, lors du hold-up électoral selon les vrais chiffres nous avons eu 18 %.... ». Comme c’est votre sujet favori depuis plus de… 19 ans, je me dois de vous rappeler pour la première fois ainsi que pour tous les autres compatriotes passionnés par le sujet, que le Président Ibrahim Mainassara Baré (PSA) a été élu à l’issue des élections présidentielles des 7 et 8 juillet 1996 suivant les résultats tels que proclamés par la Cour Suprême par Arrêt n°96-107/Ch. Cons du 21 juillet 1996 avec 52,22% des suffrages exprimés. Tout comme le Président Mahamadou Issoufou a été élu par Arrêt n° 012/11/CCT/ME du 1er avril 2011 du Conseil Constitutionnel de Transition, à l’issue du deuxième tour des élections présidentielles du 12 mars 2011, avec 57,95 %des suffrages exprimés. En République, doit-on vous le rappeler, TOUS les Arrêts se valent.
Pour ma part, il est également utile que je vous rappelle que notre Loi fondamentale dispose en ses articles 10 et 117 :
« Tous les Nigériens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. »
« Les décisions de justice s’imposent à tous, aux pouvoirs publics comme aux citoyens. Elles ne peuvent être critiquées que par les voies et sous les formes autorisées par la loi. »
En faisant une telle déclaration, le Responsable d’un ministère de souveraineté, que vous êtes, viole allègrement les lois de la République. Le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (SAMAN) et en particulier M. Soly Abdourahamane, ancien Procureur près la Cour Suprême qui avait prononcé l’élection du Président BARE en 1996 et membre du Conseil Constitutionnel qui avait validé l’élection du Président M. Issoufou en 2011, apprécieront. La Cour Constitutionnelle fera de même, nous l’espérons.
Comme vous le savez, dans la RES PUBLICA, notre République, chère à tous, la loi est égale pour tous. En effet, le Président Mahamane Ousmane, Président de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR), avait beau dit « sa part de vérité » dans son point de presse publié par le Site Actuniger, le 3 novembre 2014. « C’est pourquoi, au nom de cet espoir, mais également et surtout, au nom de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, et ce, rappelez-vous, malgré les conditions dramatiques et rocambolesques, ayant caractérisé l’accession de M. Issoufou Mahamadou à la Magistrature Suprême de notre pays, le courant politique que nous représentons a fait le choix d’une opposition responsable, en privilégiant les seuls intérêts de la Nation ». Nous considérons que ce ne sont que des déclarations politiciennes. Le Droit a été dit. Dura Lex, Sed Lex (La loi est dure, mais c’est la loi). M. Issoufou a bel et bien été élu, car quand on est croyant, on sait que seul DIEU, et LUI seul, donne le pouvoir à qui IL veut quand IL veut, et le retire quand IL veut. En effet, DIEU avait réservé ce sort au peuple nigérien, donc à nous tous, et nous l’avons accepté. Pour que Renaisse le Niger, que nos enfants fréquentent gratuitement l’école, que les nigériens ne soient plus nourris par la …Papouasie Nouvelle Guinée comme au temps du Président Baré, pour que les opposants marchent et manifestent comme ils veulent, quand ils veulent, sans être gazés ou « avertis » par l’Avertisseur National Idi Ango Omar.
DIEU l’exalté, a dit au Chapitre 26, Verset 215 : « Sois modeste et doux avec ceux qui, des Croyants, t’ont suivi. » C’est pourquoi nous estimons, que le Sage Président Hamid Algabid, héritier du parti fondé par le défunt Président Baré, qui a volontairement accepté d’accompagner le Président M. Issoufou, à sa demande, dans la réalisation de son programme de la Renaissance, avec l’accord tacite de tous, ne mérite pas un tel sort. Peut-être que mon grand frère Hamid Algabid, Président du RDP Jama’a, contrairement à mes deux autres grands frères ST JACKOU et A. B. CISSE, ne protestera pas suite à ce énième manque de considération à un partenaire.
Ceci dit, je vous demanderai néanmoins de le respecter. C’est un Sage qui ne répond jamais aux indispositions qui lui sont adressées. Je vous demanderai également de respecter tous ceux qui sont autour « de la marmite » de la restau…ration (démocratique ?) avec vous. Il mérite peut être sa part. Même si par ailleurs, le respect, je vous le concède, s’arrache.
Tout comme le Président Issoufou en 2011, DIEU avait décidé que M. Baré serait élu Président de la République en 1996. Alors respectons le Décret Divin.
Pour conclure, Cher ex-camarade et Ministre, « soyez modeste et doux » avec le Président Baré et ses partisans. C’est une recommandation DIVINE.
La sagesse africaine nous enseigne : « Ne repousse pas du pied la pirogue qui t’a déposé sur la berge. »
Acceptez mes salutations chaleureuses.
Dakar, le 28 avril 2015
Djibrilla Mainassara BARE
Ancien Soutien du Candidat Indépendant Général Ibrahim Mainassara BARE en 1996
Ancien Conseiller Spécial du Président de la République