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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux contributions prévues et déterminées au Niveau national (CPDN) : Les pays de la CEDEAO et du CILSS préparent leurs contributions
Publié le mercredi 29 avril 2015   |  Le Sahel


24è
© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
24è Forum économique mondial pour l`Afrique à Abuja
Abuja, le 08 mai 2014.Le 24è Forum économique mondial est ouvert depuis ce matin dans les salles de l’Hôtel Transcorp Hilton. Photo: Brigi Rafini,Prémier ministre du Niger.


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Les pays de la CEDEAO et du CILSS préparent leurs contributions pour la conférence internationale « Paris Climat 2015 »
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a présidé, hier au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux contributions prévues et déterminées au Niveau national (CPDN) pour l’accord de Paris Climat 2015.
L’atelier qui porte sur l’adaptation aux changements climatiques et la lutte contre la désertification a été conjointement organisé par le CILSS, la CEDEAO et le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable. Il permettra à notre pays de préparer ses contributions dans le cadre de la conférence internationale de Paris sur le climat en décembre 2015.
L’évènement dont l’importance n’est plus à démontrer a enregistré la participation de la Secrétaire d’Etat française au développement et la francophonie Mme Annick Girardin, la directrice de la convention des nations Unies de lutte contre la désertification ainsi que de nombreuses personnalités nationales et internationales. Le gouverneur de la région a adressé un message de bienvenue aux participants dans lequel il a souligné l’honneur qu’ils ont fait à sa région à travers leur forte participation. Hamidou Garba a indiqué que l’atelier se tient bien à propos car, dit-il Niamey, comme toutes les autres régions du Niger, fait face à des défis multiples dont celui de la réduction drastique des terres cultivables. Pour lui, les effets néfastes de cet état de fait appelle à plus d’engagement et d’innovation pour une adaptation efficace face au phénomène de changement climatique.
La secrétaire d’Etat au développement et à la francophonie Mme Annick Girardin a fait savoir que la région du Sahel est classée en haut de la vulnérabilité au dérèglement climatique. Dans un pays où la population vit essentiellement de la terre et que l’agriculture est totalement dépendante des conditions climatiques, la question du changement climatique se pose avec acuité. La Secrétaire d’Etat française a souligné que nombreuses sont les populations nigériennes qui vivent la réalité du changement climatique au quotidien. ‘’Même s’il est spectaculaire au Sahel que quand il frappe dans certains pays, il n’en est pas moins tout aussi violent et parfois meurtrier’’, a-t-elle dit, illustrant ses propos par la rareté des pluies, les inondations, le problème d’accès à l’eau.
Soulignant que le phénomène du dérèglement climatique est parfois dramatique, Mme Girardin, dit ne pas comprendre comment on peut accepter que le dérèglement climatique continue à menacer la vie des millions de personnes. Selon elle, le dérèglement climatique est un poison pour le développement contre lequel il faut un antidote. Pour ce faire, l’atelier de
Niamey constitue à son avis le premier antidote. Précisant que le Niger est dans le « camps de ceux qui agissent » la Secrétaire d’Etat française a souligné un paradoxe, celui de l’Afrique qui pollue, elle subit de plein fouet les effets néfastes du changement climatique mais qui est très engagée dans la lutte. Parlant de l’adaptation Mme Girardin a dit qu’elle est aussi universelle que l’atténuation. Pour elle, l’adaptation c’est «anticiper le climat qui change, c’est faire en sorte que le développement soit résilient ».
Mme Annick Giradin a appelé à la responsabilité de tous les acteurs du développement, de l’agriculture et de l’environnement avant d’affirmer que toutes les voix comptent et porteront lors de la conférence internationale qu’abritera Paris en décembre 2015 sur le changement climatique. La France veut un accord, dit elle, « un accord où chaque voix compte, où tous les Etats sont écoutés, un accord où chacun participe et agit à la hauteur de ses moyens ». Elle salué l’engagement du Niger dans le processus de contributions prévues et déterminées au niveau national qui est une grande première a-t-elle souligné tout en ajoutant qu’elle voit en la soumission des contributions du Niger un symbole pour le succès de Paris Climat 2015. (Lire ci-dessous le discours du Premier ministre,
SE. Brigi Rafini).

Zabeirou Moussa

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