L’information a d’abord été rendue publique sur le compte Twitter de l’armée nigériane avant d’être confirmée quelques heures plus tard par son porte-parole, le colonel Sani Ousmane.
Selon un haut gradé nigérian, certaines parmi les filles auraient été blessées et des combattants djihadiste auraient été tués. Pour le moment, l’armée nigériane s’abstient de confirmer s’il s’agit des filles enlevées à Chibok en avril 2014.
La procédure d’identification des victimes est en cours selon un haut gradé de l’’armée nigériane qui a tenu, dès les premiers instants de l’annonce de l’information, à contacter ActuNiger à la suite d’un précédent lié à la publication des déclarations de l’armée nigériane sur le site et qui ont soulevé de vives critiques au Niger.
Par la suite, un responsable du gouvernement intérimaire nigérian contacté par des médias internationaux, a tenu à confirmer qu’il ne s’agissait pas des filles de Chibok.
Il reste à attendre la fin de la procédure d’identification pour se fixer sur le sort des jeunes filles de Chibok dont l’enlèvement a ému le mode entier.
Toutefois, si la fin du siège de la forêt de Sambissa, un des fiefs de la secte, se confirme ; il s’agit d’un signal fort de l’armée nigériane qui peut laisser supposer qu’elle a enfin pu se ressaisir et faire face à Boko Haram.