Niamey (Niger) - Les ministres en charge de la Sécurité et des Affaires religieuses des pays du G5-Sahel ont entamé, lundi à Niamey, une réunion durant laquelle ils examineront notamment la radicalisation, ayant mené au fondamentalisme et à l’extrémisme violent, deux fléaux qui menacent la stabilité de leurs pays.
Organisée par le G5-Sahel, en collaboration avec les Nations unies, cette rencontre a pour entre autres objectifs, de faciliter la prise de contact entre les services étatiques chargés des affaires religieuses en vue d'un partage d'expérience entre les pays du G5-Sahel et les autres pays et organismes partenaires en matière de lutte contre la radicalisation menant à l'extrémisme religieux.
Elle vise également à obtenir l'engagement des Etats membres à définir ensemble les voies et moyens de lutter contre le phénomène.
Outre les 5 pays constituant le G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), plusieurs pays d'Europe, notamment la France et l'Espagne, et africains, l'Egypte, le Sénégal, et le Maroc, de même que des pays arabes comme l'Arabie Saoudite, le Qatar, la CEN-SAD et l'Union européenne sont aussi représentés.
Dans cette optique, une feuille de route pour la prévention et la radicalisation de l'extrémisme violent au Sahel sera élaborée à l'issue de cette réunion qui prendra fin jeudi.