Le samedi dernier, le maire central de la ville de Niamey a procédé à la remise des clés de 90 taxis à 90 jeunes nigériens qui en ont fait la demande et qui ont rempli les conditions pour la signature des contrats de location-vente de ces taxis. En effet, les 90 jeunes récipiendaires de ces taxis effectueront des versements réguliers, au profit du Conseil de ville de Niamey, jusqu’à concurrence du montant fixé dans les clauses du contrat.
L’acquisition de ces taxis est essentiellement l’œuvre de l’Etat et du secteur privé nigériens, ainsi que la coopération nigéro-iranienne. Selon les responsables du Conseil de ville de Niamey, les taxis, objet du contrat de location-vente, fonctionnent avec deux (2) types d’énergie, à savoir le gaz et le carburant. Pour permettre aux bénéficiaires d’en faire un bon usage avec les deux types d’énergie, une station de gaz sera construite à Niamey en 2016. Et, de la réussite de cette opération, dépendra une autre plus grande et plus bénéfique pour les jeunes sans emploi. Selon toujours le maire central de Niamey, d’ici 2020, plus de deux cent (200) autres nouveaux taxis seront mis à la disposition des jeunes pour le même type de contrat (location-vente). Ce qui permettra de réduire le fort taux de chômage des jeunes au Niger en général et à Niamey en particulier.
La mise en circulation de ces taxis va aussi et surtout permettre d’amoindrir le problème de transport urbain dans notre capitale, où les taximen et autres conducteurs de bus de transports interurbains évitent de desservir plusieurs quartiers périphériques. Pis, en saison hivernale, même les quartiers traditionnels du centre-ville de Niamey sont infréquentables pour de nombreux taximen. Ceci est sans doute l’une des principales raisons qui a conduit les autorités locales et nationales à laisser de jeunes adolescents se lancer dans le métier de taxi-moto, communément appelé «kabou-kabou». Bon vent à cette noble initiative !