Elu avec une forte majorité par ses pairs magistrats, face à deux autres candidats de taille, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le magistrat Ibrahim Boubé a prêté serment, la semaine dernière.
Peu après la cérémonie de prestation de serment, Ibrahim Boubé s’est adressé à la presse pour exprimer ses sentiments et surtout réaffirmer son engagement à remplir loyalement la mission qui lui est dévolue. Agé de 47 ans, Ibrahim Boubé est un jeune magistrat qui a un curriculum vitae bien garni et qui jouit d’une forte expérience en matière électorale. Ainsi, après l’obtention du baccalauréat, Ibrahim Boubé s’est inscrit à la Faculté des sciences économiques et juridiques (FSEJ), de l‘Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc), d’où il a obtenu une maîtrise en droit public, option sciences politiques, en 1993. Après le Maroc, Ibrahim Boubé a poursuivi ses études à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Ouagadougou (Burkina Faso), section magistrature d’où il a décroché le diplôme de magistrature en 1996. De cette date à aujourd’hui, Ibrahim Boubé a servi dans le corps de la justice comme substitut du procureur de la République, juge au tribunal, juge délégué, président du tribunal et conseiller à la cour d’appel dans plusieurs localités du pays. En matière électorale, le nouveau président de la CENI a, entre 1998 et 2012, occupé le poste de président des CENI municipales et départementales, ainsi que juge du contentieux électoral. C’est fort de cette expérience qu’il a promis de travailler dans la transparence et l’équité, tout en demandant aux différents acteurs politiques et sociaux d’avoir constamment à l’esprit, l’intérêt supérieur de la Nation.
Moussa Douka