A cette époque, certains avaient déjà commencé à qualifier le PR de dictateur. Mais, nous avions voulu observer avec le temps si cela allait s'avérer. Aujourd'hui, nul doute qu'ils ont eu raison.
Pour preuve, l'amitié avec des dictateurs et les comportements pleins de contrastes et qui sont aux antipodes d'un revenant d'une Oumra (aussi nocturne soit-elle) où il est allée se purifier et d'une personne éprise de Paix nous motivent à souscrire à ce qualificatif de dictateur.
Ainsi, nous avons relevé, ici, quelques actes qui ne trompent plus :
- le PR qui, presque le premier président africain, s'est empressé à féliciter Faure Gnassingbé Eyadema (le 1er Mai 2015), considéré par son Peuple comme un dictateur et fils d'un dictateur, avant même la proclamation des résultats définitifs et leur validation par la Cour Constitutionnelle du Togo (le 3 Mai 2015), alors qu'à ce jour, aucune présentation officielle de félicitations par la Présidence de la République du Niger (www.presidence.ne) n'a été adressée au Président du Grand voisin direct du Niger, nouvellement élu, Muhammadu Buhari et dont l'élection a fait la fierté de tout le Continent Africain ;
- le PR qui, de retour de la terre sainte où il a séjournée pendant 4 jours et où il s'est agit de se purifier, devrait se dépasser et appeler dans l'humilité et la soumission divine, autour d'une table, les Leaders de l'Opposition pour une réconciliation et préparer ensemble un message à la Nation pour demander Pardon au Peuple Nigérien pour sa déclaration "Nous sommes tous Charlie" (tel qu'était notre attente) car, nous pensons que, c'est au Peuple de lui pardonner d'abord avant que Dieu ne lui pardonne du fait qu'il est le père de la Nation et qu'il l'a blessé dans sa profonde croyance religieuse ;
- le PR qui, de retour de la terre sainte où il a séjournée pendant 4 nuits entrain de se purifier, reçoit un dictateur qui, depuis plus de trente (30) ans, dirige son pays avec les mains souillées, l'autorise à fouler le sol nigérien, lui déroule le tapis rouge, perturbe toute la circulation routière (à son arrivée et à son départ) à Niamey et lui serre la main ;
- le PR qui, 4 jours seulement après son retour de la terre sainte, arrête un père de famille (Moussa Tchangari), dont son rapport devrait plutôt servir l'Etat pour la mise en place de stratégies adaptées qui devraient permettre de juguler la crise liée aux déplacement des habitants des iles du Lac Tchad.
Qu'à cela ne tienne, nous pensons qu'il est encore temps de se débarrasser de cet esprit dictatorial et de s'éloigner des dictateurs car, comme le dit l'adage : "ceux qui s'assemblent finissent par se ressembler".
En effet, le PR gagnerait plus en revoyant sa copie (comme on le dit, en mettant de l'eau dans son vin), en privilégiant le dialogue et la réconciliation entre tous les fils et toutes les filles du Niger, en prônant la concorde nationale, en renforçant la coopération avec ses voisins directs (même si ces derniers semblent prendre leur distance) et en se rappelant que, non seulement, il a juré sur le Noble
Qur'An, mais aussi que le Niger et les Nigériens de 2015 ont gouté à la Démocratie et qu'ils sont jaloux de ce système dont ils ont conquis au prix du sacrifice ultime, c'est-à-dire, au prix de leur vie.